mercredi 3 septembre 2025

Une plantation de thé

 La galerie de photos au Japon se construit progressivement ici : 



Au pied du mont Fuji, des plantations de thé rangent leurs arbustes en allées vertes bien taillées. 
Le mont Fuji, il doit être au fond du décor, certaines photos l'attestent mais elles ont été prises par temps clair et ciel bleu. Aujourd'hui, il est sans doute derrière les nuages que l'humidité ambiante a créés, nous ne le verrons pas.

Mais nous avons une plantation et leurs propriétaires, jeunes et accueillants. Ça commence par une dégustation offerte, et puis des explications. On nous montre deux vidéos, l'une prise depuis un drone nous permet d'admirer le soin apporté à la plantation. Les quelques parcelles noires correspondent à ce premier thé vert délicat, le premier cueilli. Puis à mesure que le temps passera, les thés descendront en gamme et en prix.

Très raisonnables les prix. Outre la vente sur place , les débouchés passent par une sorte de criée aux enchères où les grossistes s'approvisionnent. Les prix seraient les mêmes qu'il y a trente ans quand le père a construit l'atelier de traitement.

On brasse, on étuve, on étire, on trie. Le film montre une chaîne automatisée. D'ailleurs, ils sont seulement trois à travailler ici et à traiter deux tonnes de feuilles par jour durant les deux semaines de récoltes, deux fois par an.

C'est un petit enjambeur qui récolte en passant dans les rangs. Je crois que le Japon a été un précurseur dans ce domaine.

Galerie de photos

 La galerie de photos au Japon se construit progressivement ici : 



Pour l'instant : 

- des bicyclettes,
- des voitures,
- un matsuri à Tokyo

dimanche 24 août 2025

Kabukiza

C'est encore un grand immeuble avec plusieurs entrées, une terrasse-jardin au cinquième étage où nous passons un moment pour attendre l'heure de la représentation. Pour le spectacle, il faut revenir dans la rue pour changer d'entrée et repérer la file d'attente qui déborde largement sur le trottoir. Nous avons réservé en ligne et passons directement pour le quatrième étage. Ça change. 

Une grande salle dont les gradins plongent vers la scène, large et peu profonde. Une passerelle avance dans le public vers la gauche. Les décors de fonds de scène changeants, ce sont des dons d'entreprises et les noms des donateurs sont communiqués via les hauts parleurs. Beaucoup de couleurs dans le décor, de spectateur dans la salle presque pleine entre touristes et japonais dont quelques-unes en kimono. 

C'est l'heure. Des employés passent et brandissent des affiches interdisant l'usage du téléphone, de faire des photos. Puis les lumières s'éteignent alors que la scène est très éclairée.

Ca commence. Le chœur est composé d'hommes agenouillés,, immobiles. Kimonos identiques, voix, tambours, flûtes et shamisens. 

Danse collective puis un seul danseur pour faire le show. C'est assez long et les danseurs se remplacent. Mouvements stéréotypés entre mîmes, arts martiaux, hip hop. Alternance de danses collectives et individuelles, quelques sketches comiques. On ne comprend pas les paroles mais il semble s'agir d'un poème assez connu. Nous l'avons trouvé en anglais sur le net mais nous n'avons pas encore eu le temps de le lire.

La galerie de photos au Japon se construit progressivement ici : 

Matsuri

 Une fête de quartier ? Enfin, un peu plus que le quartier, avec des danses et des chants.  Toute une organisation se mettait en place quand on est passés dans la journée.


Et en fin d'après-midi, c'est parti ! Hauts parleurs, musique. Les danses vont bientôt commencer. La tour érigée au milieu de la place est occupée par les formations de danseurs, les présentateurs ou les chanteurs et, au plus haut, le taico, ce grand tambour qui va accompagner la musique.


Au bout d'un moment, les gens entrent dans le cercle et vont tourner en dansant comme le font les groupes sur la tour.


Tout ça est très gai, très bon enfant et chacun peut participer. 


Le chanteur au micro. A l'étage au dessus, le taico. C'est un élève de cinquième année de l'école élémentaire qui joue en ce moment, et il se débrouille super bien.


Une séance de photo entre amies.


Il y a de plus en plus de monde sur la piste.


Je n'ai pas bien compris comment ils faisaient pour savoir à peu près - ou parfaitement pour certains - comment ils connaissaient la chorégraphie.



Des temps de repos parfois avec quelques discours, ou bien pour changer les groupes sur la tour.


Et c'est reparti pour de nouveaux morceaux et d'autres danses, toujours en tournant en rond autour de la tour.


Les bébés sont de la partie. On danse en famille, on fait uen photo puis on reprend




Les gens sont à fond ; l'ambiance est vraiment très enjouée.









Le téléphone est parfaitement compatible avec le kimono même si les poches ne sont pas prévues. Il faut le coincer dans la ceinture ou porter un sac.


Les membres de l'organisation patrouillent en permanence. Ils portent un bâton de circulation, le même que celui des gens qui assurent la fluidité de la circulation automobile aux abords des chantiers.


Le temps passe, la nuit tombe et il y a de plus en plus de danseurs.


Au chant, pour seulement un morceau, une ancienne idole des années 90.


A côté, des stands de grignotages,, de jeux pour les enfants...


Ma galerie Japon est ici : https://dvisuels.piwigo.com/index?/category/104-japon_2025

samedi 23 août 2025

Route


Retour à Tokyo. La voiture est revenue chez son loueur après plus de 4000 kilomètres. Comme je n'ai pas été très disert à propos de nos étapes, voici le tracé de nos pérégrinations.


Il nous reste quelques jours à Tokyo avant de rejoindre l'aéroport lundi matin.


La galerie de photos au Japon se construit progressivement ici : 

Sumo

Sumo ?

Il n'est pas encore huit heures ce matin mais la saison du sumo reprend maintenant. Et ils le savent. Et nous le savons aussi


Nous sommes une petite foule agglutinée sur la rue à boucher le passage pour tenter d'apercevoir quelque chose d'intéressant à travers la baie vitrée.


Une petite salle, une petite dizaine de lutteurs en costume, à l'entrainement. En fait d'entrainement, ils me donnent plutôt l'impression d'être au spectacle. Je ne sais pas quel est le marché en jeu ?


Nous, on s'agglutine, on s'intéresse, on bouche la rue, on est un peu ridicule et les rares voitures peuvent nous tancer d'un coup de klaxon.
Eux, les lutteurs, est-ce qu'ils sont en train de s'habituer à la présence de spectateurs ? Est-ce qu'ils apprennent à les ignorer, ces regards qui dérangent encore certains ? On voit ceux qui en peuvent s'empêcher de jeter des coups d'œil fréquent vers l'extérieur, il arrive qu'ils soient déconcentrés - et ils perdent le petit round auquel ils participent.


On verra d'autres sumotorii au cours de notre balade dans le quartier Asakusa le long de la Sumida. D'abord sur le fer forgé de la rambarde, et puis ce groupe qui s'entraine à l'écart.


Après, il nous faudrait imaginer une rencontre à l'intérieur de ce bâtiment. C'est ici que se déroulent les championnats de haut niveau mais nous n'avons pas pu y assister.


Quant au Sumo show ci-dessous, c'est un restaurant et les clients attendent dehors que des places se libèrent. Ils n'ont plus l'âge de se bousculer sur le sable.


On n'aura pas vu grand chose. Heureusement qu'il y a YouTube.

jeudi 21 août 2025

La route du Tokkaido

 Les routes de l'ancien temps étaient très fréquentées et organisées. on y trouvait des auberges, des villages dont l'économie dépendait des voyageurs.

Hiroshige a peint les 55 stations de la route du Tokaido qui menait à l'actuel Tokyo. Ici, vers Hakone, l'allée des cèdres était empierrée. 








Juste à côté, le lac permet des balades sur l'eau dans un étourdissant bateau de pirates. Il y a foule pour embarquer.