Nous nous sommes levés tôt mais seulement selon nos propres critères parce qu'il y a déjà foule sur les routes à Osaka et nous roulons entre des files de voiture jusqu'à Kyoto. C'est toujours la ville qui continue et les deux villes forment une énorme masse urbaine plus ou moins développée en hauteur.
Premier arrêt dans un petit parking payant repéré par Do. L'allée de Tori est à dix minutes, la chaleur très supportable à 7 heures et demie et - surprise - il y a déjà plein de visiteurs en pleine forme.
A côté du temple, des grues en origami. Ces guirlandes qui peuvent rassembler de milliers de pliages sont des prières.
Tout ce monde et tous leurs idiomes d'un peu partout. Ils feront moins les malins quand il s'agira de grimper dans ces allées de Tori qui montent, qui montent... Ça donne l'impression d'être dans un petit train dont les voyageurs assureraient la locomotion.
De ci de là une boutique propose des rafraîchissements : des propriétaires auparavant désespérés qui ont su profiter de la manne ?
En haut, trois sanctuaires dédiés à Inari protégée par les renards, des amoncellements rocheux que les Tori modèle réduit et les bavettes des renards colorent de rouge quand le soleil perce les feuillages.
Un détour par la forêt de bambous - c'est toujours un peu magique une forêt de bambous - procure de chouettes occasions aux moustiques du coin. On redescend...