mercredi 4 mai 2022

Et maintenant, il tourne !

Bon, c'est pas vraiment un événement, depuis le temps que ce moment était prévu. Enfin, le moteur est alimenté en gasoil, aligné avec l'arbre d'hélice, branché sur l'électricité. Et surtout, il démarre !

Bon, d'accord, il cale tout de suite. Il faut purger encore et encore le circuit de carburant pour éliminer l'air résiduel. On va y arriver. Ce n'est rien que trois écrous de 13 vers les injecteurs. On n'est plus à ça près.

Il y a aussi le compte tours qui ne veut rien savoir. Un problème au niveau de l'alternateur ? Les connexions électriques semblent correctes. 

J-Y vient à bord pour une inspection de l'installation. Ce n'est pas parfait : il signale deux ou trois modifications à faire : un câble électriques qui pourrait être mieux installé, des boulons à vérifier, une courroie trop lâche.

Le moteur fonctionne pendant une bonne vingtaine de minutes, il monte gentiment en température et tourne rond. J-Y règle le ralenti à l'oreille et nous décidons de patienter avant de nous pencher sur le compte tours.

Bientôt, on peut remettre la descente en place. Ça faisait quelques mois qu'on ne l'avait pas vue ainsi. On en profite pour peindre la dernière marche dont le contreplaqué est resté nu depuis la mise à l'eau du bateau. C'était en principe notre établi pour les bricolages lourds et il était prévu d'installer un étau dans des trous ad hoc. Les trous sont bouchés et la marche est recouverte d'une première couche de peinture et mastiquée.

Refermer le panneau d'accès au moteur dans la coursive, ça fait tout de suite plus propre et presque rangé. Cette coursive, c'est un peu le sous-sol du bateau, là où on range les produits d'entretien d'abord, puis plus au fond l'outillage, la batterie du panneau solaire...

Que fait-on quand le moteur de ne nous occupe pas (plus) ? Eh bien, on peint. Cette année, nous testons avec un peu d'appréhension une peinture à l'eau pour l'extérieur. Combien de temps va-t-elle tenir ?