mardi 1 août 2017

Santa Maria

Trois îles, au nord de l'archipel de la Maddalena, sont regroupées ici, formant entre elles un abri bienvenu. Quelques corps morts permettent à une quinzaine de bateaux de s'amarrer sans défonceer les fonds, les autres - une énorme quantité d'autres - ancrent à qui mieux mieux dans un joyeux va et vient où on repère rapidement des bateaux traditionnels. Certains semblent utilisés en charter à la journée, complétant les nombreux bateaux de location.




Nous ne sommes loin ni de la Sardaigne avec Palau ou la Maddalena, ni de la Corse avec Bonifacio ou même Porto Vechio à peine plus loin. Il y a donc du monde, ce qui doit arranger les affaires du restaurant qui se niche sur l'île de Santa Maria. Un quai ; un chemin bien entretenu ; un kiosque avec un peu d'ombre pour des sièges ; un vieux Piaggio pour les transports ; deux drapeaux italien et sarde pour accueillir des clients. La terrasse et les bâtiments sont discrètement implantés un peu plus loin. L'endroit est sympathique, un peu perdu sur cette île qu'on imaginerait inhabitée.

Inhabitée, elle ne l'est pas du tout. Nous suivons le chemin qui la traverse pour aboutir à un hameau en bord de plage donnant sur l'est. Là aussi, il y a un quai. Il fait l'affaire des vedettes qui débarquent leurs cargaisons de vacanciers. On se pousse un peu sur la plage. Derrière, les cabanons ou les maisons doivent vivre des soirées préservées dans un cadre superbe.


Un sentier traverse vers le phare, sur la pointe nord-est. C'est une grosse bâtisse parallélépipédique surmontée d'une tour avec sa lanterne et le panneau solaire qui l'alimente.


Dessous, eh bien, c'est déglingué ; un échafaudage entoure l'ensemble et commence lui-même à s'effondrer. Les bâtiments institutionnels italiens sont décidément à la peine.



Budelli est la deuxième des îles sur laquelle on peut débarquer. Inhabitée, ses sentiers sablonneux se perdent dans un maquis un peu trop piquant. Il reste deux ou trois petites plages accessibles. Sur la plus grande, face au mouillage, deux hommes remballent leur stand. Trop tard pour savoir ce qu'ils vendaient. Mais nous avons vu le même genre de vente à l'accueil des vedettes, sur Santa Maria : c'était de l'artisanat très éclectique qui était proposé : coquillages taillés et polis en bijoux, colliers, bracelets, fioles de sable coloré, objets flottés...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire