lundi 28 septembre 2020

La cathédrale de Chartres


Visite de Chartres, la grande ville. Nous visons le centre ville, un parking souterrain obligatoirement cher, la cathédrale après un café dans les rues piétonnes. Normales, les rues piétonnes : c'est propre, commerçant, ça peut être n'importe où.



Plus haut, plus loin, c'est moins passant sans doute mais plus original...




La cathédrale, ce sera en deux temps. D'abord une première visite le matin dans ce grand volume étonnant.



La richesse des décors, les espaces plus particulièrement dédiés à ces visiteurs qui nous ont semblé venir chercher un lieu particulier à leur foi. Ils étaient fervents, ceux (et celles) qui priaient dans les chapelles. Le prêtre à disposition des visiteurs était oisif.

Ces décors ainsi que les parois sont en mue. Presque blancs dans la pénombre, parfois ocre, ils ont été débarrassés de leur grisaille hors d'âge, des enduits qui pouvaient les recouvrir. C'est toute l'ambiance qui change ici pour des sculptures délicates, par exemple tout autour du chœur dont les saynètes ont été réalisées en quelques siècles !

C'est là qu'il faudrait évoquer les vitraux, je le sens. Il vont me servir de transition pour la deuxième visite du début d'après-midi. Une visite guidée, trois personnes minimum. C'est bien tombé, nous avons eu de la chance, nous étions trois. Ouf ! Nous avons pu profiter de l'érudition de notre guide.

Les vitraux ? J'y reviens :


Notre guide commence par eux. Il nous les montre de l'extérieur. Voici l'armature métallique qui permet de maintenir les plaques en place. Voici les traces d'anciennes restaurations. Voici les clavettes, voici les traces de l'oxydation du verre, et plus loin, il nous montre les techniques plus récentes de restauration des vitraux.

Tout doux. On va finir par y prendre goût aux détails, aux descriptions... Et les trois niveaux d'arcs boutants avec les colonnes en étoiles pour relier les deux premiers étages ? 


Et cette tour non terminée, bloquée à quarante mètres mais toute prête à recevoir une suite qui ne viendra jamais ?


La toiture de zinc a remplacé l'originale en plomb qu'on ne retrouve que sur les étages du bas qui ont échappé à l'incendie. C'est un destin commun aux cathédrales de brûler, de bien brûler, et plusieurs fois.



La charpente refaite au dix-neuvième, ça donne cette carène renversée, élégante.



On quitte la ville contents, et puis la pluie, l'orage, de belles lumières éphémères, une fuite d'eau sur notre couchage... 

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