lundi 2 octobre 2023

Cahors et la vallée du Lot

 


Bon, c'est bien l'angélus à 7 heures du matin ? 7 coups, une volée aiguë, 3 fois 3 coups de la grosse cloche qui finira par une volée. Tant qu'à faire, autant inviter toute la vallée au nouveau jour chrétien. Je les imagine un peu frustrés de n'avoir pu sonner matines.


Nous sommes à Larroque-Toirac, on n'entendait aucun coq, nous avons été bien tranquilles jusque là sur notre parking à côté de l'église et des prés qui servent d'aires de stationnement au château quand il est ouvert (la saison des visites est terminée. Dommage, il est plein d'attrait ce haut château accolé à la falaise). Une maison est voisine de l'église, j'espère qu'elle est habitée en latin œcuménique abhorant la grasse matinée du samedi.


Cahors est à une bonne cinquantaine de kilomètres d'ici. Nous avons laissé la ville derrière nous après une matinée de balades : bien sûr le pont Valentré, les bords du Lot et l'animation de la ville. C'est un peu plus sale et plus vivant que Figeac, moins refait, moins parfait. Nous profitons des façades renaissance et des halles modernes, jetons un coup d'œil à l'horloge à billes sur sa fontaine, passons le fameux pont dans les deux sens, visitons la cathédrale et son cloître et manquons la bibliothèque fermée aux visiteurs les vendredis.


De quoi occuper une matinée avant de revenir sur nos pas vers Bouziès. Cahors c'était le point le plus éloigné de notre circuit. A partir de là, on revient sans prendre la même route.


Calvignac : un village sur les hauteurs dont les maisons se bousculent pour profiter de la vie sans se prendre encore au sérieux. Ici, des  gens vivent et les crépis ne sont pas neufs. La petite église au sommet est fraîche et accueillante.

Montbrun : quelques maisons se partagent avec l'église la place qui leur reste à l'ombre du château monumental et privé qui ajoute ses murailles aux falaises pour surplomber la route et le bourg. De là-haut, il semble que les écoliers empruntaient un sentier pour se rendre à l'école au bord du Lot qui dessine ici une boucle et impose un trajet biscornu à la route et à la voie ferrée.

C'est terminé en ce qui concerne le train et on démonte les rails qui n'ont plus servi depuis longtemps. Même les nombreux passages à niveau sont maintenant goudronnés.


Nous dormons à côté de l'église et de ses cloches. Le plus : des toilettes et de l'eau au robinet. Le moins : les cloches toutes les demi heures qui se taisent heureusement pour la nuit.


Et le matin sera (bien) occupé par une balade à pied sur le Causse : partant du château, nous montons sur les plateaux par un sentier assez raide. La brume du matin abandonnée dans la vallée, nous marchons sous le soleil et l'ombre des bois que nous traversons dans un paysage aride. Notre chemin caillouteux souvent bordé de murs de pierre sèche longe quelques champs, des prés, des bois. Au dessus de Montbrun, des maisons récentes forment un hameau tout neuf qui cuit un peu au soleil.
L'après midi, nous visiterons nos derniers villages de la vallée du Lot. Et puis nous changerons d'ambiance en remontant vers le nord.











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