jeudi 27 février 2025

Encore une histoire de bricobato


L'avancée d'aujourd'hui : le vérin du pilote automatique bouge ! Ca n'était jamais arrivé. Retour sur trois jours de boulot très électrique.

Premier jour à se battre avec le tableau électrique. Match nul : nous avons à peu près tout réparé mais une dernière panne nous a nargué le lendemain avec ce petit fil de masse débranché que nous n'avions pas repéré. Il a dû rigoler, le tableau quand nous avons dû redémonter l'habillage arrière pour une ultime soudure.

Deuxième jour pour amener l'électricité jusqu'aux interrupteurs. Il a fallu reprendre les commandes accessibles du cockpit, essentiellement, le pilote automatique en devenir, et puis le sondeur. Vu de face, c'est constitué de quelques interrupteurs seulement mais l'arrière est plus touffu, et puis c'est tellement grand comme espace… Les lunettes loupes sont nécessaires à cause du manque de recul. Tiens, c'est bizarre, on a l'impression d'avoir de moins en moins de recul. L'espace qui rétrécit ?

Et le troisième jour, on a amené l'électricité à un coffre arrière où elle sera disponible pour le vérin du pilote. Ce qui nous a permis de l'essayer à vide (il n'est pas encore installé). Il bouge enfin.

Un pilote automatique, c'est fait pour que le bateau conserve sa route quand on ne barre pas. Il barre à notre place.  Nous en possédons déjà un mais trop léger pour notre voilier. Là, il s'agit d'un gros engin qui devrait soutenir des temps musclés.

Ce gros engin est composé de trois parties :

- Un calculateur, une sorte de petit ordinateur avec une boussole et un gyroscope ; celui-là, nous l'avons installé il y a maintenant deux ans.

- Le calculateur commande un contrôleur de vérin. Lui aussi est en place depuis deux ans mais il souffrait d'une mauvaise installation électrique et manquait de puissance. C'est la partie que nous avons modifiée durant ces trois jours.

- Et puis le vérin qui va agir directement sur le gouvernail. C'est la partie la plus onéreuse pour l'instant. Nous avons essayé un modèle chinois qui s'est révélé complètement inadapté. Et nous en avons trouvé un vrai d'occasion cette année : 300 kilos de poussée, une belle bête. Mais il faut l'installer.

Les défis des prochains jours. Ça ne va pas être simple. Il va falloir trancher dans la coque, souder, calculer, inventer…

mercredi 26 février 2025

Un peu de côte

 

Carry le Rouet, Sausset les Pins, cette côte défile dans une continuité balnéaire assez tranquille. C'est l'hiver, le vent souffle et pourtant le soleil chauffe bien. Le mistral n'est pas vraiment un critère saisonnier mais la mer moutonne, vide de baigneurs ou de bateaux. Ça, c'est bien un indice de saison.
Et puis les gens, bien couverts. Il pourrait faire froid.
Du côté de Martigues, la nature insiste un peu plus, les zones pavillonnaires, les immeubles, les campings n'ont pas encore tout envahi. Il subsiste du roc, un peu de terre et de sable, du maquis et jusqu'à des pinèdes un peu plus loin.
Les promeneurs se baladent le nez au vent. Au fond d'un creux, une famille profite du soleil à l'abri sur un bout de plage.

mardi 25 février 2025

lundi 24 février 2025

Le PMU à Port de Bouc

Le quartier du port, du côté de grands hangars reconvertis. Avant, je ne sais pas trop ce qu'on rangeait dans ces bâtiments. Maintenant, quelques entreprises occupent les lieux : un shipchandler, des boites de conseils du côté du canal.

Du côté du bassin, la pêche fait grise mine. Un seul chalutier cul à quai avec des gens qui manipulent délicatement un filet, et c'est tout.

Deux cargos en bon état sont immobiles à couple de vieilles structures. Tout cela est très propre mais ne donne pas l'impression d'être particulièrement dynamique.

Trois bistrots se côtoient. Le premier est fermé, le PMU bruisse , le dernier semble moins fréquenté. On choisit le PMU. Les gens sont là pour les paris sur les courses. L'attention se concentre sur le grand écran TV qui retransmet les courses. Ici, les habitués boivent le café dans des verres. Nous avons droit à des tasses mais pas de soucoupe. Le chocolat est bon, le café trop amer malgré l'énorme percolateur tout neuf. L'endroit ne fait pas dans le haut de gamme, les mégots à terre voisinent avec les restes de dosettes de sucre, le barman en discussion avec des clients se vautre un peu sur le zinc. Personne n'a gagné les bons numéros de la course que nous avons suivie.

Port de Bouc, c'est bien aussi quand on en part.