lundi 15 octobre 2018

Grèce_2018, photos

Durant nos balades, nous nous contentons généralement des photos prises avec le smartphone. Voici maintenant les productions créées avec un (vrai) appareil photo.

Quelques premières photos ici :

dimanche 7 octobre 2018

Preveza


C'est la fin
Dimanche 7 octobre



Allez, c'est terminé. Nous sommes arrivés à Preveza où le bateau restera à sec. C'est moins fun ici. Plutôt un terrain marécageux où on a pu implanter un port à flot gagné sur la mer et un terre plein pour y poser le plus possible de coques. En réalité, Preveza est de l'autre côté, inaccessible. 


Ici commence une petite mer intérieure qui semble peu profonde et dont nous ne verrons rien. Parce qu'il faudrait une voiture pour se décoincer de ce coin isolé séparé de la ville par un bras de mer qui se franchit en véhicule et par un tunnel.


Alors nous voici à préparer l'hivernage.
L'unique restaurant rassemble le soir des équipages désoeuvrés qui reviendront sur les pontons plus tard et en anglais.

Ça change des derniers jours, des chouettes mouillages dans les ioniennes, de cette mer intérieure aux multiples recoins.





samedi 6 octobre 2018

Polis (Ithaque) et Meganissi


Vendredi 5 octobre


Eh ben voilà. On se lève, il fait beau. On va voir à terre ce joli port. Il y a beaucoup de bateaux de petite pêche côtière,  Sans doute des pêcheurs habitant la ville proche de Stavros dont on voit les maisons au dessus. 


Outre le port, une église ruinée est toujours en activité, avec les icônes ad hoc et le toit qui manque, remplacé par une toiture en bois comme on en voit qui protègent les sites archéologiques.


D'ailleurs,  un site archéologique, il y en a un autre tout proche,  une grotte qu'on cherche et ne trouve pas. Enfin si, peut-être mais les entrées seraient comblées. Pas sûr...


Des cris nous alertent. Le bateau a bougé et le safran est pris dans un filet. Une petite course et un bain plus tard, tout va bien. 


Mais nous partons quand même. Na !
D'ailleurs, plus haut, c'est à dire plus au nord, nous trouverons encore des paysages superbes,  des mouillages, d'autres bateaux, l'impression que l'été est revenu.  Il fait beau.


Nous passons entre les îles, choisissons un mouillage pour le soir sur Meganissi. 


Un peu plus haut, Spartochori nous attire. C'est une petite ville un peu désuète. Des habitations modestes voisinent avec celle qui montrent la réussite économique de leurs habitants. Un enrichissement sans doute un peu ancien. Enfin,c'est ce qu'on imagine. Des vieux discutent dans les rues. Certains répondent à notre salut. Des femmes en noir, fichu sur la tête, un homme en chemise et gilet épais, un jeune en 4x4, les deux roues, les chats, la pierre blanche pour les murs et les rues étroites, trois épiceries Super Market plus ou moins actives, deux ou trois tavernes...



vendredi 5 octobre 2018

Poros et Fiscardo


Jeudi 4 octobre 


Il faut profiter du beau temps. Hier, notre passage à Zante s'est fait sous la pluie. Aujourd'hui il fait très beau et nous en profitons bien à Poros. Il s'agit d'un port de l'île de Céphalonie, notre première des deux escales que nous y ferons. 


Nous y restons quelques heures seulement. Le soleil est chaud, les pins sentent bon, le bassin est presque vide, partagé par trois voiliers. Ah si, le ferry vient de mouiller. Le voilà cul à quai comme les très petits copains de la plaisance.


Des grecs rigolent et semblent se raconter des blagues, les terrasses sont bien tranquilles. Notre serveur seul fait la gueule mais le jus d'orange est délicieux. 


Coups d'oeil : des poulpes puis un gros bonhomme vient de garer sa mobylette à laquelle est attelé... un char romain ! Si si.


Plus loin, notre chemin passe par le canal entre Céphalonie et Ithaque. Quelques exploitations agricoles à gauche contre une route à mi pente, un vllage tout en longueur, deux ou trois hameaux, un petite ville et des hauteurs pelées à droite.


Fiscardo, c'est plein. C'est plein de bateaux contre les quais, de tables sur les quais, le tout bien tassé, bien concentré. Il y a la longueur d'une passerelle entre le client d'un restaurant et celui d'un voilier de location.


Certaines maisons anciennes ajoutent un certain cachet un peu désuet. Des pavillons parfois modestes bordent les rues en retrait. Plus loin, des maisons neuves. Ici, des magasins bien fournis qu'on ne s'attend pas à trouver dans ce petit coin. Là, des ruines ou des jardins abandonnés, sur la plage un cimetière romain.


Nous avons mouillé dans une petite crique bordée de quelques maisons qui ont un accès direct aux quais. Au fond, une petite plage de graviers grossiers et de posidonies. Au premier plan un clapot qui grossit, le vent qui monte face à nous. On part.


Nous traversons de nuit le canal, vers Ithaque et le mouillage que nous avions repéré au passage,  notre plan B. Nous arrivons dans le noir. Il nous faudra tâtonner longtemps et mouiller trois fois pour nous poser pour la nuit, avec les aides fidèles du lecteur de cartes, du guindeau, des lampes frontales et du projecteur, cités ici dans l'ordre de leur utilité.





mercredi 3 octobre 2018

Pilos


Mardi 2 octobre
De Methoni à Pilos, c'est une nav sans autre histoire que la pluie qui nous accueille pour un amarrage sous la douche. Nous sommes au port public. Il y a aussi une sorte de marina  dans laquelle on ne distingue pas de place libre. Alors nous serons le long d'un quai avec quatre voiliers et quelques manoeuvres à faire avant de se considérer comme définitivement en place.


Les orages vont se succéder mais nous pourrons quand même visiter la citadelle, patienter parfois quand l'eau tombait trop dru, faire une partie de pétanque avec des boulets et un bouchon, chercher du gasoil et de l'eau, prendre l'apéritif sur un catamaran voisin, dîner dans une taverne, profiter du bruit des machines d'un bateau de croisière amarré en face.


Il y a du monde à Pilos, des bateaux, des campings cars, des touristes, et même des grecs. Zorba est passé pour une petite visite samedi : trois bateaux ont été endommagés sérieusement, un bras cassé complète le bilan vu du côté de la navigation de plaisance.



mardi 2 octobre 2018

Koroni et Gythion


Lundi  29 septembre
Derrière nous les quais sont couverts par les terrasses de restaurants.  La ville grimpe sur la colline. Du côté de la pointe, la citadelle de Koroni exposé ses ruines dans le soleil levant.


Nous allons nous promener dans une petite ville bien sympathique,  encore assez endormie. Pourtant,  des groupes de jeunes arrivent. Des collégiens ou lycéens en voyage ?


L'intérieur de la citadelle est partiellement habité : quelques petites maisons, et puis le monastère où des nonnes en noir, austères et souriantes proposent quelques souvenirs et quelque loukoums, peut-être pour tempérer leur devise "l'orthodoxie ou la mort" ?


En réalité, Koroni nous a davantage plu que Methoni dont l'environnement est pourtant splendide : des collines portant un habitat dispersé,  des caps, des îles, la plage, une citadelle bien conservée et une tour qui veille au bout d'un pont. Dans le soleil couchant, ça a vraiment de la gueule.


Mais nous n'avons pas pu entrer dans la citadelle. Et la petite ville ne propose pas grand chose à part des restaurants. Peu de magasins...



Medicane à laissé de nombreuses traces : quelques bateaux à sec après avoir lâché leurs amarres, les pontons des pêcheurs submergés, des arbres déracinés, une épaisseur de 20 centimètres de sable rabotée à la plage, des galets et du sable sur la route, des trottoirs défoncés.  Nous n'étions pas si mal à Gythion.