mardi 5 novembre 2019

Lubéron, Drôme provençale

Premier jour
Nous avons commencé notre circuit du Lubéron par Lourmarin... La faute au souvenir du Mistouflon, par Anne-Marie Chapouton. Bon, Lourmarin, c'était encore beaucoup de touristes pour ce grand week-end de la Toussaint. L'avantage, c'est qu'ils étaient en général vautrés sur les terrasses des restaurants et les rues étaient tranquilles.

La région est parsemée de bourgs  préservés de tout sauf des boutiques à touristes, gentrifiés bien sûr mais c'est la règle quand on est une commune au milieu de beaux paysages vallonnés bien fournis en forêts, vignes, lavande, pierres claires. Alors, on soigne ces rues étroites pas trop éloignées de centres urbains ou industriels.





Lourmarin et davantage Apt sont assez grands pour qu'on imagine une économie locale (autre que les boutiques et restaurants déjà évoqués). Ailleurs,  on exploite la nature, on vend du vin et de l'huile essentielle, on gîte, on organise des visites comme ce superbe Colorado provençal à Rustrel.





Le chemin tracé dans la forêt tourne autour de formations géologiques étonnantes.


Ici, on exploitait l'ocre. Maintenant, nous admirons les cheminées de fées et les arêtes que l'érosion a aiguisées dans des tons de roux, gris ou presque blanc.





Le sable et l'eau s'usent  et se bousculent pour descendre à côté des anciens aménagements dont on repère des conduites ou des rails.


Deuxième jour, la Drôme provençale
Ce sont de bien beaux pays que nous allons parcourir toute la journée, depuis les gorges de Nesques par une petite route bien sinueuse - mais elles seront petites, étroites, sinueuses, les routes que nous suivrons aujourd'hui. Singeons les guides touristiques en disant que celle-ci offre de beaux points de vue - et d'autres points de vue, nous en aurons dans la journée. Ici, on parle du Nesques.


Je ne sais pas s'il coule tout au fond parce qu'on ne distingue pas vraiment un cours d'eau important caché sous les arbres, et petits les arbres avec la distance verticale qui nous sépare.


Je ne descends pas vérifier ;  il me faudrait du temps et des efforts que je réserve pour plus tard, vers le Mont Ventoux. Mais quand nous parviendrons à cette fameuse côte qui grimpe là-haut vers 1900 mètres, le temps me conviendra moins ainsi que le monde : pour l'effort,  les multiples cyclistes à 9% me fatiguent déjà.


Ils auront loué leurs vélos en bas ou bien ils ont l'habitude et ils, montent, seuls.ou en groupes, anonymes ou photographiés dans l'effort. En haut, au-dessus du vert, sur la rocaille blanche, le sommet, les nuages qui passent, la foule qui est arrivée en voiture, nous, et le panorama.


Nous passerons par d'autres routes encore plus petites, marquées en blanc sur les cartes,  à arpenter entre coteaux et cols, entre les plantations de lavandes et les vignes, entre les oliviers ailleurs, parfois même les cerisiers.


Et puis les villes, bourgs, les hameaux. Les premières peuvent être grises, les autres sont de pierre claire, entretenus, rarement débordés par un lotissement tout moche. C'est une belle région, la Drôme provençale.


Des souvenirs remontent du passé à travers le clin d'oeil d'une conduite d'eau abandonnée ou ce magnifique texte de Pagnol affiché en librairie :


Mais il ne fait pas toujours beau. La faute à Amélie, sans doute. On rentre à la maison.


  • Ajouter au recueil d'expressions
    • Pas de liste de mots pour Français -> Français...
    • Créer une nouvelle liste de mots...
  • Copier

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire