Par exemple, on peut aller se promener en fourgon. Les voiles n'y servent plus à grand chose sinon à protéger d'éventuels moustiques en couvrant les fenêtres, le moteur est utilisé en permanence, on en peut pas lâcher la barre pour un moment. D'ailleurs, il faut toujours regarder devant, c'est bizarre. En bateau, je m'aperçois que j'observe la mer sur les côtés au tant que devant l'étrave. L'attention n'est pas focalisée comme en conduite.
Bon, en ce moment, c'est conduite, donc route. A peu près 300 kilomètres de parcourus aujourd'hui, avec quelques étapes.
Le canal de Roanne qui fait la nique à la Loire du haut de son talus : je suis plein, je suis plein. La région, c'est la douce France qui donne l'impression que les problèmes y sont moins brûlants qu'ailleurs.
Paray le Monial, pour une visite rapide après un petit mouvement de recul devant l'aire de camping cars. Il y en a a du monde en visite Bizarrement, les cheveux ont grisé parmi les promeneurs, les silhouettes se sont alourdies, on en se tient plus par la taille, on fait quelques photos mais plus rarement des selfies.
Paray le Monial, je dois avouer que c'est surtout pour le café. C'est bien tranquille, bien propre, et il y a des monuments très joliment décapés, on dirait même qu'ils ont été construits pour les touristes.
Je n'ai pas évoqué les prés où on élève les Charolaises, des étendues à peu près vertes malgré la sécheresse, limitées par des haies tondues pour faire plus propre, mieux jardiné. C'est raté quand les deux côtés de la haie ne sont pas tondus. Peut-être un paysan a-t-il fait sa mauvaise tête, refusant de couper ce qui dépasse ?
Tournus, c'est encoure dans son jus, comme si tout n'avait pas été monopolisé par les boutiques à touristes et la gentrification. Du coupe les photos de cet articles sont toutes prises à Tournus aujourd'hui.
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