Quels souvenirs va-t-on garder d'Andorre ? Le mauvais temps nous aura dissuadés de faire les deux marches que nous avions prévues. Nous avons effleuré la capitale, Andorre la Vieille. C'est grand et moderne, une ville de Côte d'Azur jetée en montagne avec la pluie et le ciel bas. Nous avons fui vers Pal.
Le village a disparu derrière les immeubles, l'unique bar restaurant est ouvert par hasard. Le propriétaire est dans ses papiers, la fille sert en faisant le gueule.
Là haut, la station de ski au dessus des nuages est à l'arrêt et ne s'embarrasse pas d'activités de substitution, c'est la neige ou rien. Les grands parkings sont vides, les cabines à l'arrêt et le fourgon se demande si ses efforts sur la route étaient justifiés. Mais oui, la vue sur les montagnes est impressionnante.
Le mauvais temps nous fera quitter Andorre trop vite. Le centre historique d'Odino est chouette avec ses vieilles maisons de pierre grise sur les pavés luisants. Sous la pluie, tout est sombre. Les immeubles autour affichent des raisons commerciales étonnantes comme ce spécialiste des catamarans établi ici, ou ce complexe sportif où les baies vitrées permettent de distinguer des judokas au travail.
Andorre, un paradis fiscal, un paradis commercial pour les files de voitures qui bouchonnent sur la montée du pas de la Caze en essayant de rejoindre les immenses supermarchés là haut.
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