lundi 25 juillet 2016

Le port à sec de Martigues (papotage)

Martigues, pour nous, c'est d'abord un grand parc à bateaux, une sorte de terre-plein un peu trop grand qui supporterait des centaines de coques remisées ici.
Il faut imaginer arriver par le grand pont de Martigues, un ouvrage impressionnant qui surplombe le canal entre l'étang de Berre et le golfe de Fos, à droite. C'est là qu'on quitte l'autoroute de Marseille pour descendre vers la zone industrielle de Lavera. Dit comme ça, ce n'est pas très folichon. Dans la réalité, c'est... pas mieux. Mais, si on roule vitres ouvertes, on peut avoir "la chance" de humer les vapeurs des cheminées de Lavera qui sentent bon les hydrocarbures.
Un grand portail permet d'accéder au port à sec. A gauche, les bureaux, bâtiment assez moderne et plutôt accueillant avec ses surfaces vitrées et son premier étage ouvert sur l'horizon, où on ne voit jamais personne. A droite, le local technique et les sanitaires. Du point de vue esthétique, c'est moins bien.
A l'intérieur des rangées de bateaux à sec, à droite et à gauche, sur 4 allées. Il y fait très chaud en été, le vent y souffle librement en hiver, l'endroit pourrait être plus vert. Tout droit, le canal. Il faut chercher un peu sur la droite pour trouver une darse de mise à l'eau et une sorte de bassin peu protégé où on peut voir quelques bateaux flotter.
La darse de mise à l'eau consiste en deux rail au dessus de l'eau qui servent de piste au Roulev : c'est l'engin avec lequel les grutiers soulèvent les bateaux, une sorte de croisement entre le tracteur et le portique. Les coques sont prises dans des sangles qui les glissent jusqu'à l'eau. Vu l'étendue du port, le trajet peut prendre un certain temps !
Nous sommes à l'ouest, à gauche, en direction de la voie de chemin de fer qui s'anime plusieurs fois par jour. C'est un coin qu'on pourrait trouver un peu "zone", qui présente les deux avantages de la tranquillité et de plusieurs voisins bien sympathiques, résidents permanents.
Bien sûr, le vélo est utile pour fréquenter les sanitaires, par exemple. Nous sommes un peu loin...

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