samedi 13 août 2016

Flyboard Air (papotage)






Ça commence par un grand bruit, le genre de vacarme qu'on imaginerait produit par une turbine d'hélicoptère, sans le battement d'air des pales...

Ça vient de loin, ça se rapproche... et on n'a rien distingué. On attendait quelque chose de volumineux, au ras de l'eau, on ne guettait pas une simple silhouette en combinaison et casque intégral à quelques mètres au dessus de l'eau du chenal de Caronthe.

Dessous, le jet ski d'accompagnement a de la peine à suivre ce surfeur volant qui nous ramène aux lectures des Comics. Bon : le temps d'avoir repéré la source du bruit, il est reparti : sept minutes d'autonomie ne permettent pas de flâner trop longtemps.

C'est ce que nous apprennent nos voisins : Zappata, ancien pilote de bolides sur l'eau, a mis au point il y quelques années les Flyboards "eau" avec lesquels on peut survoler les plans d'eau et faire des acrobaties. Il s'agit, si j'ai bien compris, d'utiliser une turbine de type jet ski pour se propulser dans les airs : un gros tuyau traine dans l'eau qui est pompée et rejetée sous pression sous les pieds du pilote et, pour une faible part, sous les mains. On se retrouve ici du côté d'Iron Man pour un autre clin d'oeil aux Comics...

Ces machines sont à la mode un peu partout dans le monde touristique. Elles sont présentées comme très ludiques et relativement faciles à apprivoiser, pour un usage basique au moins. J'essaierais volontiers.

Ici, à Martigues, ce qui est testé est présenté comme plus élitiste. Une petite recherche sur l'Internet procure rapidement des informations de base : d'abord l'interview du concepteur qui semble être un homme passionné, heureux de son sort, toujours en recherche. C'était à l'occasion de l'homologation d'un record du monde de distance inscrit au Guiness Book, au printemps 2016 : une dizaine de kilomètres à 60 km/h de moyenne. Et puis des informations techniques sur la planche, ses turbines, son système de commandes, et la société...




Il va passer plusieurs fois, très régulièrement, les jours suivants, pour des vols un peu courts. Il faut revenir s'approvisionner en kérosène et j'imagine que la conduite de l'engin réclame une forte concentration. En tout cas, le pilote maitrise la bête : accélérations, surplace, virages serrés ou grandes courbes s'enchainent avec aisance.



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