vendredi 27 septembre 2024

Et puis de l'est

A la Ciotat, notre premier objectif sera de trouver un logement à notre fourgon pour la nuit. Après nous être heurtés à l'hostilité des horodateurs dans les rues ou les parkings près de la mer, nous repartons un peu plus haut dans la ville.

Un premier parking devant un collège en rénovation est un peu trop bruyant et éloigné des ports où nous trouverons le festival des films d'exploration. Une balade à pied nous permet de découvrir un Monoprix dont les places vides nous offrent un bon refuge. En plus, nous sommes à une vingtaine de minutes à pieds des ports.
Alors c'est café et chocolat en front de mer, puis une balade déjà connue mais bien aimée par le Mugel jusqu'au Bec de l'Aigle et son beau point de vue sur la mer. C'est encore un plaisir de venir ici, même si on n'a pas mouillé dans la baie.
Balades et repas rapide dans les rues avant de rejoindre le festival où nous étions passés en reconnaissance durant la matinée.
Le superbe cinéma de La Ciotat, le premier, le plus beau, sert de cadre aux projections du festival.

Quelques structures présentent leurs activités sur l'esplanade. Ici, on parlera longuement de mammifères marins. Là, on abordera la gestion de l'eau. Le parc des Calanques expose des photos. Les stands ne sont pas très nombreux, nous sommes dans un petit festival qui n'attire pas énormément. Nous suivons un conférence sur le projet de la ville de couler un ancien navire pour en faire un récif artificiel, visionnons un film très positif sur des actions de préservation du milieu marin. Le débat qui suit est plutôt un dialogue complice entre le réalisateur et le directeur de l'agence de l'eau, et c'est encore très instructif.
Nous n'avions pas vraiment de projet. Il est temps de choisir : rester pour les projections du lendemain ou partir coucher en campagne ? Ça sera la campagne, pas trop loin mais pour une nuit qui s'annonce quand même plus tranquille qu'en pleine ville.

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