lundi 16 juillet 2018

Fin de navigation

Ca y est. c'est à peu près terminé pour cette année. Il nous reste plein de boulot pour nettoyer, ranger, hiverner le bateau mais il a retrouvé son port en quelques étapes.


Des étapes assez longues, d'abord au départ de la superbe baie des Paulilles, avec le cap Béar au petit matin...


Et puis une longue navigation jusqu'à Sète où nous nous sommes reposés quelques heures avant de repartir tout aussi tôt pour traverser la Camargue et le golfe de Fos.


Ce n'est plus tout à fait la même ambiance.



jeudi 12 juillet 2018

Retour à Rosas

Ca sent un peu le retour au bercail quand on est à Rosas (Roses)... La France n'est pas loin, le français est entendu un peu partout dans les rues...


Nous sommes repassés à Cala Montgo, que nous avions visitée à l'aller. C'était bien d'y trouver une place parce que les conditions ont changé depuis le printemps. Les deux petites anses que nous nous faisions une joie de découvrir sur la côte étaient remplies d'embarcations de toutes sortes. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y avait pas de place pour nous. Du coup, nous avons fait l'étape de Palamos à Cala Montgo sans nous arrêter.


De Palamos, nous n'avons à peu près rien vu. Nous y sommes arrivés au petit matin après une traversée un peu chaotique d'une trentaine d'heures depuis Soller. Le temps d'une sieste et nous sommes repartis vers le nord. Certains jours, la météo n'attend pas. Du coup, les photos de cet article sont de Rosas.



mardi 10 juillet 2018

Reprendre les traces

La boucle se referme quand on retrouve nos traces.

C'est Soller que l'on retrouve après notre tour dans les îles. Nous verrons d'autres lieux, par exemple Deia que nous atteignons en bus...



La bourgade est jolie, pas encore intégralement dénaturée par la spéculation et le tourisme mais ça ne saurait tarder malgré les mises en garde affichées dans la partie la plus populaire, sous l'église, où des maisons des années 50 survivent devant quelques hôtels. De l'autre côté de la route, c'est le domaine des habitations à quelques zéros,  la piscine et les murs d'enceinte qui vont bien.
Les environs sont montagneux avec des terrasses bourrées d'oliviers centenaires. En bas, le long du chemin qui dévale vers la mer, quelques habitants du coin disputent des parties de pétanque.
Nous buvons un café, ne touchons pas au jus d'orange vendu au prix du steak, nous baladons un peu partout jusque dans le cimetière qui lui aussi est agrandi en terrasse. Il ne manque que les oliviers à planter entre les tombes. On remarque des familles françaises. 

Nous allons aussi à la ville de Soller par un des chemins de randonnée qui sillonnent la région. Samedi c'est jour du marché. Un marché à touristes bien sûr. Mais une petite ville bien sympathique où subsiste une vie locale malgré l'afflux saisonnier. Les retraitées s'appostrophent à la terrasse du café où nous sous sommes posés un moment. Un papy qui s'attardait en bavardages répond dans un anglais parfait à une jeune touriste qui lui demandait la route, le tramway perturbe peu les passants trop nombreux pour la largeur des rues, la cathédrale fait un concours de kitchissime.
Sur le chemin, nous nous adressons à une vieille dame en robe tablier à propos de plantes en forme de boules pendues hors sol comme des guirlandes devant son jardin, et nous repartons avec un exemplaire et les conseils d'entretien. Sur le retour, on prend le temps de pique-niquer avec des chaussons salés dont j'oublie toujours le nom, à l'ombre, profitant de cet instant de campagne si plaisant ici, dans ce paysage de vallées boisées qui lorgnent vers les montagnes toutes proches. On est à quelques kilomètres de sommets à 1000 mètres environ.

dimanche 8 juillet 2018

Ciutadella

Deux heures de visite à Ciutadella, en deux tours que nous faisons chacun notre tour, solitaires.


L'explication tient au mouillage : de la houle, du clapot, du vent, un fond qui retient mal l'ancre, et d'ailleurs, ce fond, il plonge à 14 mètres, ce qui commence à faire beaucoup pour nous. S'il faut résumer la situation : on n'a pas trop confiance et ça bouge. Mention supplémentaire : je râle.


Alors, la ville, ce sera rapide. Jolie dans le centre, un peu banlieusarde pavillonnaire du côté sud, un très beau port bien encombré, des monuments...


Et, le soir, dans les petites rues, les gens sortent quelques chaises pour bavarder au frais, pas trop dérangés par les quelques touristes qui circulent tandis que le gros des visiteurs hante les places principales, les terrasses et les boutiques qui restent ouvertes très tard.

vendredi 6 juillet 2018

Algaierens

Dimanche 1° juillet, nous prenons notre temps le matin et partons pour Algaierens malgré une météo peu encourageante qui prévoit du vent de nord avec des rafales sur le mouillage et du nord-est la nuit, assez faible mais pour lequel la baie n'est pas protégée.
 

En réalité, nous aurons bien du nord pendant l'après-midi, très modéré, et une brise de terre la nuit, parfaitement orientée pour notre tranquillité, d'autant plus que nous aurons mouillé sur du sable dans lequel l'ancre croche bien.
 
 
Un dimanche, à égale distance de Cuidadella et Fornells, il ne fallait pas s'attendre à beaucoup d'intimité. Il y a du monde sur l'eau et les deux plages. Nous attendons le soir pour une balade sur le cami de Cavalls qui passe évidemment par là. Là aussi, du monde et c'est justifié. L'endroit est très chouette, à la fois du côté de la double calanque bordée de parois rocheuses surmontées de pins, mais aussi en arrière, quand les cultures dévoilent les balles de paille, les chemins qui s'enfoncent sous les pins et les chênes et qui longent la lagune.
 
 
On retrouve là, sous d'autres cieux, un aspect plus commun dans le nord, cette proximité entre la vie maritime et la campagne. Quand on regarde le paysage vers l'intérieur, ce sont des successions de collines vertes peu habitées. Les îles Baléares se méritent pour la navigation (particulièrement cette année ?), mais elles offrent des paysages vraiment très beaux.
 
 
Question navigation justement, vient la question de notre retour. Les options que nous avons couvrent trois points cardinaux, entre l'Espagne et la Sardaigne, entre des traversées d'un peu moins de 150 milles à celles d'un peu plus de 200. Il va falloir choisir en conjuguant notre courage la météo, les envies que nous aurons de prolonger la navigation, voire les rencontres avec d'autres bateaux. 


Lundi, balade du matin en direction de Morell. Nous n'allons pas jusque là mais profitons du cami de Cavall pour surplomber les calas suivantes et les falaises qui tombent dans une eau superbe qui rappelle la Grèce : des rochers et du sable sous une belle eau transparente. 

dimanche 1 juillet 2018

Fornells

C'est encore une histoire de rade, d'abri, de fort ruiné et de conquête anglaise ; c'est aussi un bourg touristique aux maisons blanches et aux quais fréquentés ; et c'est toujours un coin superbe où séjourner.



Le port est clapoteux par vent d'est et la rade est sillonnée de bateaux durant ce weekend, entre les barques locales qui déposent des baigneurs sur les plages, les annexes des bateaux, les voiliers sportifs, les planches à voiles et les paddles...






On trouve même des coins isolés où faire des balades à pieds et profiter de la vue.