samedi 9 février 2019

Ouvertures













Rues, chemins et passages



En balade, quand un point de vue produit un déclic, ça débouche souvent sur un vrac photographique.

 
 

 
 

 






 






 






jeudi 7 février 2019

Gares anciennes

La gare de Porto et ses azuleros, beau décor, passage obligé pour les visiteurs, un accès bien large vers les trains. Le Routard prétend que l'architecte aurait négligé de prévoir l'accueil pour la vente de billets.






Penhoa, sur le Douro, des airs de gare de western mais rien à signaler à l'horizon. De l'autre côté, des ouvriers agricoles patientent dans des camionnettes qui les ramèneront sans doute chez eux. Ca s'invective gaiement. Une chaussure est l'enjeu d'une blague.


Un des circuits touristiques possibles fait remonter le Douro jusqu'ici en bateau pour revenir à Porto en train, par la ligne qui longe le fleuve. Une croisière est programmée à 16h30 au départ des quais pour un tour local.


Plus loin, la ligne est désaffectée. Les rails ont disparu, pour faire de la place à un chemin de randonnée. Restent les bâtiments, quelquefois isolés, à d'autres endroits enchâssés dans des bourgs endormis.




Un panneau dérisoire menace de poursuites quiconque dégradera les azuleros. Il faut reconnaitre que la préservation des bâtiments ne serait plus très facile.




Le Douro

Le Douro, nous l’avons traversé pour passer d’Espagne au Portugal, à Mirando do Douro plus précisément. Il était encaissé dans des gorges, plutôt sombre dans l’ombre hivernale. Des bateaux qui le parcourent en été, il n’en restait que des quais bien vides, un peu froids et humides.


Nous le retrouvons quelques jours plus tard à son embouchure, à peine protégé par un phare et trois digues quand, têtu, il se frotte à l’Atlantique qui n’en veut pas. Il doit quelquefois y avoir de furieuses explications entre eux deux. Aujourd’hui, c’est assez calme.


C’est tout à fait tranquille sur les quais, en remontant le cours du fleuve de quelques kilomètres vers Porto. Les quais sont pour les promeneurs, les coureurs, les cyclistes en bandes et le tramway démodé. Quelques restaurants ont installé leurs terrasses sur des lieux désertés par la route qu’on a par endroits juchée sur pilotis, sans doute pour gagner de la place.


Le Douro, c’était la vie pour Porto, ses quais, ses ponts, son commerce de vin, ses liens avec l’arrière pays. Il en reste de beaux points de vue, des bâtiments et des ouvrages d’art, du folklore pour ce qui est des rabelos, ces bateaux à voile carrée qui transportaient les tonneaux.


Le vin de Porto, c’est en face, à Vila Nova, et on ne peut pas le louper : rues en pente et entrepôts, bateaux, touristes… Il ne faut pas bouder son plaisir : les façades sur les quais de chaque côté sont superbes. La banlieue n'existe pas depuis le Douro.


Le fleuve se remonte, navigable et patient. Il doit y avoir du monde dessus, à la belle saison.


Plus haut, le côté utilitaire du fleuve persiste avec quelques bateaux de charge, sans doute pour des matériaux. Ici, le granit est exploité : pavés, poteaux, murs, sculptures, et même sous forme de pierre reconstituée pour des boîtes à lettres ou des nichoirs. Les carrières peuvent voisiner avec les terrasses des vignes.


On produit du Porto et des vins rouges ou blancs, Vinho Verde ou pétillant, dans des quintas, des domaines où les ouvriers agricoles s'affairent tôt le matin.


Les domaines peuvent s'afficher depuis la route ou, au contraire, se découvrir au bout de chemins pavés asses isolés.


Le Douro, lui, remonte plus haut, fréquenté par les touristes estivaux dont les bateaux sont sans doute assez petits et maniables pour pouvoir profiter de plages de sable et de criques isolées.


Les aménagements se mettent en place progressivement. Nous avons trouvé la plage et le panneau au bout d'une petite route mal pavée d'une dizaine de kilomètres, une ancienne desserte d'une gare abandonnée aux allures de western.