jeudi 7 février 2019

Un Navire Hôpital pour Terre-Neuve


Le Gil Aennes, lancé en 1955, avait pour mission d’assister les morutiers de Terre Neuve. Il est en partie restauré et sa visite nous attire bien. Bien sûr, on ne peut pas tout voir et certains recoins nous laissent imaginer l’état dans lequel était le navire avant sa restauration.


Nous passons d’abord par la passerelle, équipée chichement : un radar « à visière », un Loran ancêtre du GPS, un gyrocompas, un loch, un compas de route, et plus loin la salle de radio pour les communications.


Pour des marins d'aujourd'hui, c'est frugal mais classieux : cuivres, vernis, caillebotis, et une grande table à cartes.


Les postes d’équipage, les cabines des officiers, l’appartement du capitaine de deux pièces plus une salle de bains avec baignoire – oui, la hiérarchie est marquée dans l’architecture du navire. Il n’y eut que trois capitaines durant la carrière du Gil Aennes.


Descente vers la salle des machines, immense et complexe.

 

Retour vers le groupe électrogène du bloc opératoire et l’hôpital qui s’étale sur trois niveaux desservis par un ascenseur adapté aux brancards.


Les salles d’auscultation et de soins dentaires, la radio, les soins techniques par électricité ou ultra violets, l’infirmerie, les chambres pour une vingtaine de lits, la salle d’attente, le bloc opératoire, les annexes, c’est très organisé. J’imagine qu’on a là un modèle réduit du fonctionnement d’un hôpital des années 50. 


Nous pouvons aussi visiter la cuisine, la boulangerie, les ateliers…


Des vies s’agitaient là, que nous avons de la peine à imaginer malgré quelques photos en noir et blanc.


Toute une condensation devait goutter de ces surfaces métalliques non isolées. Nous n’avons d’ailleurs pas repéré de chauffage.









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