mercredi 6 février 2019

Hors saison


 Le jour est trop court ; il pleut ou bien il fait froid. Ce n’est pas une période à se balader dehors… Justement, il n’y a pas grand monde. Ce qu’on perd en confort météorologique est compensé par la tranquillité des lieux. Trop ?


Ici, dans le centre ville à Espelette que nous connaissions à une autre période, le contraste est saisissant. Les employés communaux échangent un mot avec un ou deux artisans, un commerçant sur le pas de sa porte. La boulangerie est un point de rencontre. Les voitures locales occupent les places proches. Les parkings organisés sont à peu près vides.


Miranda, au Portugal, deux jours après et en plein après-midi. C’est un autre centre historique à peu près déserté. Au café où nous sommes les seuls clients du moment, on discute. Ces infrastructures du tourisme sont vacantes, elles s’ennuient.


Il faut revenir dans des lieux plus habités, des quartiers qui n’auront pas tout misé sur la masse des touristes, trouver des habitants sur qui on peut compter, ceux qui vivent ici à l’année ou des visiteurs réguliers.


Et puis, si nous étions en manque de foule, Porto, le weekend, nous replongerait dans cette atmosphère si courante de restaurants, boutiques de n’importe quoi, et balades photographiques à l’ambiance polyglotte.


Y a-t-il de quoi se mettre dans des états pareils ?

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