Le jour est trop court ; il pleut ou bien il fait froid. Ce
n’est pas une période à se balader dehors… Justement, il n’y
a pas grand monde. Ce qu’on perd en confort météorologique est
compensé par la tranquillité des lieux. Trop ?
Ici, dans le centre
ville à Espelette que nous connaissions à une autre période, le
contraste est saisissant. Les employés communaux échangent un mot
avec un ou deux artisans, un commerçant sur le pas de sa porte. La
boulangerie est un point de rencontre. Les voitures locales occupent
les places proches. Les parkings organisés sont à peu près vides.
Miranda, au
Portugal, deux jours après et en plein après-midi. C’est un autre
centre historique à peu près déserté. Au café où nous sommes
les seuls clients du moment, on discute. Ces infrastructures du
tourisme sont vacantes, elles s’ennuient.
Il faut revenir dans
des lieux plus habités, des quartiers qui n’auront pas tout misé
sur la masse des touristes, trouver des habitants sur qui on peut
compter, ceux qui vivent ici à l’année ou des visiteurs
réguliers.
Et puis, si nous
étions en manque de foule, Porto, le weekend, nous replongerait dans
cette atmosphère si courante de restaurants, boutiques de n’importe
quoi, et balades photographiques à l’ambiance polyglotte.
Y a-t-il de quoi se mettre dans des états pareils ?
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