jeudi 17 mai 2018

La baie des Paulilles

Après cinq jours à Gruissan dans le froid et le vent, il a suffi que la Tramontane s'arrête et que nous fassions 40 milles vers le sud pour changer de monde. Tout seuls au mouillage des Paulilles, l'ancre dans 4 mètres d'eau et du sable, 25 degrés dans le bateau et 22 dehors, des visites à faire tout près. On est en vacances.

On est partis à 6 heures du matin pour profiter de la fin de la tramontane. C'était fun : force 6 de travers, mer plate, le bateau toujours entre 6 et 7 noeuds. Et puis ça s'est calmé et on a pu enlever les cirés et puis ça s'est encore calmé et il a fallu deux heures de moteur en attendant que le vent passe un peu de l'autre côté, et on a même enlevé les pulls et les chaussures.

Comme le moteur avait assez hurlé (super le vacarme du nouvel extracteur d'air que nous avons installé), on a fait 3 noeuds pendant un moment à la voile puis le vent s'est renforcé, du large, et on a approché le Cap Béar entre 4 et 5 noeuds, sur une mer plate bien sûr. Bonne météo pour aujourd'hui : Météo France et OpenWRF. Météo Consult complètement planté dans la rotation du vent ainsi que sa force ce matin.

Nous voici maintenant dans l'anse nord, Bernardi. Du sable, des rochers sur les côtés, un peu de monde sur la plage et quelques randonneurs sur le chemin côtier. C'est une réserve. C'est aussi notre premier mouillage.


On se méfie, alors on va se promener à tour de rôle. L'un de nous reste à bord pour parer à tout souci éventuel : a-t-on oublié de mettre l'ancre au bout de la chaîne ? a-t-on pris les rames de l'annexe 


Pour les visites, il y a des chemins, des vignes, le cap Béar tout proche, Banyuls et Port Vendres sont à 6 kilomètres environ. Et surtout, sur place, l'ancienne dynamiterie du père Nobel a été recyclée par le conseil départemental : on visite les quelques traces qui subsistent de ce qui était une véritable ville ainsi qu'un atelier de réparation de barques traditionnelles. Sympa.

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