jeudi 24 mai 2018

Soller

Soller, c'est à 3 ou 4 kilomètres dans les terres, une manière de se protéger des pirates à la grande époque - et puis il y avait sans doute d'autres raisons liées à l'agriculture, les communications... Je n'évoque pas seulement le fameux tramway qui relie le port à Soller à la vitesse d'un cycliste essoufflé pour 7 € le trajet.



Le port de Soller était une porte ouverte vers ailleurs, quand il était plus facile d'aller à Palma en faisant le tour de l'île en bateau plutôt qu'en passant par la sierra Tramontana. Cette situation et les cultures ont logiquement développé une navigation de commerce avec une bonne partie de la Méditerranée occidentale, d'après notre doc.

Il en reste un peu de pêche, la plaisance, une baie assez abritée, des militaires discrets, des touristes en grand nombre et des exploitations d'oliviers et d'agrumes, orangers, mandariniers et citronniers.


Alors, le bourg du port ne nous fait pas grande impression. C'est comme ailleurs, entre restaurants et terrasses, quais et musique, hôtels et locations, allemand, anglais et français.


Plus en arrière, les cultures en terrasses, les chemins encaissés entre des murs de pierres sèches bien entretenus, les maisons isolées, les oliviers centenaires aux troncs torturés, les orangers, tout ce paysage nous plaît beaucoup. Très vite, quand on s'éloigne de la mer, on s'aperçoit de la maitrise de l'eau qui est disponible un peu partout, sous forme de citerne ou par des captages dans les torrents tout proches.


Deux bourgs nous ont bien plu. Fornalutx est superbe, fleuri et un peu confit ; Biniareix en sera bientôt le sosie. Pour l'instant, c'est un peu moins apprêté mais on y retrouve ces pierres aux tons ocres sur les murs et à terre dans les ruelles et les escaliers. Soller est un peu plus grand et nous ne nous y sommes pas attardés. Il y avait des terrasses, des visiteurs, des ruelles bien tranquilles et de belles façades vers l'église dans laquelle nous n'avons pas pu entrer : c'était pas l'heure. Tant pis pour la déco de Gaudi.Une autre fois ?

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