lundi 24 septembre 2018

Avlemanas


Avlemanas
Les reliefs s'adoucissent à mesure qu'on descend vers le sud. Ça nous change de l'abrupt et du blanc. Ici, on trouve du vert (un peu sec) et des collines sous lesquels on remarque quelques villages. Blancs, les villages quand même ! 

Allez, une carte. Ça sera plus facile de se repérer. Merci de m'y faire penser, Céline. 


Au cap Maleas, on observe aux jumelles un curieux endroit avec trois chapelles mais aucun sentier visible vers le reste du monde.
Et c'est la traversée vers Cythère qu'on approche en biais, progressivement. 


Notre escale sera Avlemanas, un village plutôt récent au fond d'un double fjord. Arrivés vers 18 heures, il nous faut un bon moment pour mouiller, installer des amarres à des rochers même pas étudiés pour cet usage mais plutôt prévus coupants, aussi agressifs que les épineux qui guettent les imprudents. Il faut pourtant placer correctement un bout de chaîne et la corde qui va retenir l'arrière du bateau.

Notre visite du village sera tardive. D'abord le premier fjord et son petit port assez grand pour quelques pêcheurs et un charmant bateau traditionnel français construit à Cassis dans les années 50. Et puis le village lui-même, tout blanc, avec beaucoup de maisons récentes et un aménagement réussi pour profiter du second fjord comme d'une jolie piscine accessible de plusieurs petites terrasses. Les maisons permettent l'apéro, les terrasses des restaurants surplombent l'eau, c'est samedi soir. C'est tranquille. 


La fréquentation, c'est plutôt dimanche midi quand deux cars viendront déposer des groupes de visiteurs du troisième âge qui se regrouperont très vite au restaurant.


Quant à nous, nous partons pour la chapelle là-haut par un sentier tracé dans la pente. La chaleur est atténuée par une petite brise bienvenue, la vue est splendide. 

Au nord, le petit port de Diakotti aux eaux turquoise, formé entre le village et l'île en face à l'aide d'une jetée et d'un pont. Au sud, Avlemanas tâche de blanc son double fjord. À l'ouest, un plateau et des collines avec des murets de pierres sèches comme des cicatrices aux formes bizarres délimitant des aires pas toujours jointives. Et puis sur la mer, les silhouettes des îles Anticythère et la Crête.



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