On oublie vite...
Deux ans suffisent mais le souvenir revient quand on voit quelques
hélicoptères dans le ciel de Saint-Tropez. Ben oui, c'est aussi un
moyen de déplacement individuel. Après tout, il existe aussi des
voitures avec chauffeur.
Nous voici au pays
des nantis après une étape houleuse, remuante, depuis Port Cros.
Nous n'avons pas croisé grand monde en route. Il y a un voilier au
mouillage dans notre anse des Canoubiers, ainsi qu'un gros yacht
stationné là, avec son équipage dessus. J'imagine que le patron
n'est pas là, n'a rien à faire ici, ne souhaite pas payer une place
au port, ou il n'y en a plus car c'est plein.
Saint-Tropez est
couru. Le port est encombré, Sénéquier est bondé, c'est samedi
après-midi et il y a du monde dans les rues, aux terrasses,
peut-être un peu moins dans les magasins mais les tarifs pratiqués
ici permettent d'assurer les bénéfices en limitant le nombre de
ventes. Les magasins sont donc ouverts comme les boutiques
d'artistes, ceux qui officient à Courchevel et à Saint-Trop, selon
la saison.
On croise des
élégant.e.s et des badauds sans que la classification soir
exclusive. J'ai eu l'impression d'un but de promenade du samedi,
parfois en famille. Et puis il y a les locaux, ceux qui font partie
du centre et ceux qui sont de la périphérie et zonent en groupes
sur la côte, sur les pontons, se baignent sans crainte de l'eau
froide. Sûr que leurs nanas les admirent.
J'ai acheté du
pain, j'ai évité les fruits. J'aurais bien aimé pourtant...
De retour au bateau,
tout est calme et c'est bien.
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