samedi 18 mai 2019

Hélicos

On oublie vite... Deux ans suffisent mais le souvenir revient quand on voit quelques hélicoptères dans le ciel de Saint-Tropez. Ben oui, c'est aussi un moyen de déplacement individuel. Après tout, il existe aussi des voitures avec chauffeur.


Nous voici au pays des nantis après une étape houleuse, remuante, depuis Port Cros. Nous n'avons pas croisé grand monde en route. Il y a un voilier au mouillage dans notre anse des Canoubiers, ainsi qu'un gros yacht stationné là, avec son équipage dessus. J'imagine que le patron n'est pas là, n'a rien à faire ici, ne souhaite pas payer une place au port, ou il n'y en a plus car c'est plein.


Saint-Tropez est couru. Le port est encombré, Sénéquier est bondé, c'est samedi après-midi et il y a du monde dans les rues, aux terrasses, peut-être un peu moins dans les magasins mais les tarifs pratiqués ici permettent d'assurer les bénéfices en limitant le nombre de ventes. Les magasins sont donc ouverts comme les boutiques d'artistes, ceux qui officient à Courchevel et à Saint-Trop, selon la saison.


On croise des élégant.e.s et des badauds sans que la classification soir exclusive. J'ai eu l'impression d'un but de promenade du samedi, parfois en famille. Et puis il y a les locaux, ceux qui font partie du centre et ceux qui sont de la périphérie et zonent en groupes sur la côte, sur les pontons, se baignent sans crainte de l'eau froide. Sûr que leurs nanas les admirent.


J'ai acheté du pain, j'ai évité les fruits. J'aurais bien aimé pourtant...


De retour au bateau, tout est calme et c'est bien.

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