vendredi 24 mai 2019

Villefranche sur Mer


Dommage que le mouillage soit rouleur. Nous devrions rester ici deux jours pour laisser passer un vent d'Est promis par la météo. Ce n'est pas un vent fort, non, mais il est dans le nez - et nous n'aimons pas le vent dans le nez pour continuer vers l'Italie. Le vent de face, c'est synonyme d'une utilisation ininterrompue du moteur. Et ce moteur, il est un peu ancien et bien petit pour notre bateau, deux fois trop petit si on se réfère aux standards actuels. C'est un moteur de scooter dans une voiture. Ca n'avance pas.

Cela dit, notre bateau est un voilier. Mais un voilier avance mal contre le vent. Il faut ruser, lutter, passer d'un côté, de l'autre pour gagner un peu de terrain. En langage de voileux, on appelle ça tirer des bords. En ce qui nous concerne, nous n'aimons pas tirer des bords. C'est inconfortable, lent, long. C'est super en dériveur sportif. C'est gonflant sur notre monture.

Alors, nous prévoyons de rester deux jours à Villefranche. La rade est immense, la vieille ville a des airs d'italienne, les environs égrainent les villas au milieu des pins. Et puis on a trouvé un réparateur de téléphone portable à Beaulieu sur Mer, toute proche (voir l'article suivant).

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