Dommage que le
mouillage soit rouleur. Nous devrions rester ici deux jours pour
laisser passer un vent d'Est promis par la météo. Ce n'est pas un
vent fort, non, mais il est dans le nez - et nous n'aimons pas le
vent dans le nez pour continuer vers l'Italie. Le vent de face, c'est
synonyme d'une utilisation ininterrompue du moteur. Et ce moteur, il
est un peu ancien et bien petit pour notre bateau, deux fois trop
petit si on se réfère aux standards actuels. C'est un moteur de
scooter dans une voiture. Ca n'avance pas.
Cela dit, notre
bateau est un voilier. Mais un voilier avance mal contre le vent. Il
faut ruser, lutter, passer d'un côté, de l'autre pour gagner un peu
de terrain. En langage de voileux, on appelle ça tirer des bords. En
ce qui nous concerne, nous n'aimons pas tirer des bords. C'est
inconfortable, lent, long. C'est super en dériveur sportif. C'est
gonflant sur notre monture.
Alors, nous
prévoyons de rester deux jours à Villefranche. La rade est immense,
la vieille ville a des airs d'italienne, les environs égrainent les
villas au milieu des pins. Et puis on a trouvé un réparateur de
téléphone portable à Beaulieu sur Mer, toute proche (voir
l'article suivant).
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