lundi 30 novembre 2020

Coronapente 23 ?


C'est en France, c'est à Paris, dans le 17 °. Ça se passe dans l'entrée d'un immeuble peut-être trop bien pour ce black sans masque qui semble vouloir s'y planquer. Donc suspect.

Dans un autre monde, on se dit que la pensée spontanée des trois policiers devait tourner autour de quelque chose comme "Il est entré là, je suis flic, je cherche à vérifier que tout est en ordre parce que le gars n'a pas la tête des propriétaires du coin et qu'il semble nous éviter". On imagine la patrouille frapper à la porte. Notre monde imaginaire est parfois un monde de bisounours.

Dans le cas présent, on en est resté à un stade (très) impulsif. Ils étaient trois, ils sont entrés à la suite de leur client, il a protesté, ils ont tapé - pas sur la porte. Pendant longtemps, au poing, pied, matraque, genou... en proférant des injures racistes. Effet de groupe ? Testostérone ? Comment cette action peut elle s'expliquer ? Et leurs collègues qui rappliquent sans savoir ce qui se passe, j'ai l'impression qu'ils participent au passage à tabac qui reprendra sur le trottoir en incluant le groupe de jeunes musiciens qui s'entraînait au sous sol. Le lendemain, j'apprendrai qu'ils sont quatre à être mis en examen : c'est un quatrième qui aura balancé une grenade lacrymogène à l'intérieur du local. 

Question maquillage, c'est réussi. Pour l'image de la police c'est pas simple. Encore moins quand on se rend compte que le maquillé a passé 48 heures de garde à vue, accusé d'avoir agressé la patrouille. 

Ah, au fait, eux aussi ils auraient désormais le droit de garder leur arme en toutes circonstances même en dehors de leur service. D'ailleurs, ils ont sorti au moins un pistolet. Au point où ils en étaient... Article 25.

Sur le Net, les images ne sont pas floutées. Pourtant, il est possible que les flics en question passent un sale moment bientôt. Diffuser "l'image du visage ou tout autre élément d’identification" d'un policier ou gendarme en opération, lorsque celle-ci a pour but de porter "atteinte à son intégrité physique ou psychique", l'article 24 propose de punir ce fait d'un an de prison et de 45.000 euros d'amende.

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