lundi 6 février 2023

Février

Cette année, février c'est encore et toujours en hiver.. Pauvres naïfs, nous songions à filer à Bruges puis en Zélande, là où il ne fait pas chaud, il fait humide... La météo a eu le dernier mot avec une vague de froid prévue pour la semaine. Alors, là, il ne faut pas exagérer dans les frimas humides. C'est l'un ou l'autre, et encore.

Après plein de tergiversations, nous partons... en sens inverse ! Nous filons vers le sud ouest, le pays basque. Respect pour février. D'accord, nous avons installé un chauffage mais nous aimons bien le soleil.

Alors, départ dimanche après-midi pour quelques 600 kilomètres vers Bayonne où nous arrivons le soir. Ce petit bois de pins à Anglet a nécessité quelques recherches mais le tuyau fourni par Park4night était bon.

Lundi matin, nous étions chez les basques, côté espagnol, au port d'Orio, à boire notre premier café en terrasse. Les gros bateaux de pêche sentent le polyester des travaux d'entretien. Un chantier en retape deux qui sont tirés au sec. C'est un secteur d'activité important.
Comme souvent sur cette côte, le port est niché bien à l'abri dans l'estuaire qu'on a cerné de quais et de maisons, un peu à l'étroit dans les reliefs environnants. La place est comptée : nous profitos d'un parking sous la gare. Les trains et les quais sont à l'étage au dessus, soutenus par des piliers. L'ombre est garantie dans la voiture.
Plus en amont, une foule de camping-cars occupe l'espace. L'endroit doit être passablement fréquenté mais nous ne ressentons pas l'affluence. Tous les camping caristes font-ils la sieste dans leurs engins?

Nous roulons vers les montagnes, la réserve naturelle Aizkorri-Aratz, au sanctuaire d'Arantzazu, une espèce d'énormité agressive, genre bunker catholique ostentatoire au milieu de paysages d'altitude débarrassés des industries qui meublent volontiers les vallées du massif.
 
A la place de catholiques que le monastère effraie sans doute beaucoup trop (on les comprend ; les plans ont dû être approuvés par Franco en personne - j'ai oublié de préciser que les bâtiments datent du milieu de vingtième). A la place des catholiques qui l'auraient la place, c'est immense tout ça. Eh bien on a bâti des auberges pour les randonneurs qui peuvent profiter des multiples chemins qui sillonnent les environs. 
Encore une fois, ce n'est pas la saison et les marcheurs sont peu nombreux en virée dans les environs. Quelques voitures occupent le parking mais nous ne verrons qu'un groupe lorsque nous irons boire un café dans un des établissements ouverts.

Les chemins sont entretenus. De ce côté, on revisite la traditions des trognes, ces tailles d'antan qui préservaient l'arbre tout en permettant la coupe des branches. Il semblerait qu'on charbonnait beaucoup autrefois.

Des panneaux explicatifs jalonnent un chemin de découverte tout proche. La faune locale y est décrite, surtout les oiseaux. L'odeur est terrible avec du lisier épandu depuis des camions citernes qui emploient un canon à eau matières, et ils tirent loin !

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