samedi 11 février 2023

La route vers l'ouest


Je n'ai pas eu le temps...
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Je n'ai pas eu le temps d'écrire un de ces petits textes rapides qui jalonnent nos journées, ou à peu près.
D'habitude, nous avons du temps chaque soir après notre installation. S'il faut encore jour, nous faisons une balade. Mais le crépuscule coupe complètement les lumières vers 19 heures et nous sommes revenus au fourgon à ce moment.
D'abord les rangements (c'est tout petit chez nous, chaque objet du jour doit être rangé pour le nuit, notre espace tient davantage du camping que du camping car avec lit et dinette), et la préparation très rapide du dîner (un peu d'eau à faire chauffer pour des préparations instantanées par exemple, sans oublier  nos multiples grignotages. 

Il reste du temps pour un p'tit texte. Et puisque nous disposons maintenant d'un chauffage, il n'est plus nécessaire de se blottir sous un duvet pour conserver un peu de chaleur, nous pouvons nous installer confortablement.

D'accord, les textes ne sont pas plus longs ni mieux tournés, les images proviennent seulement des téléphones parce que c'est beaucoup plus contraignant de les exporter de l'appareil photo, et pour la même raison on ne retrouve pas de carte. Notre confort y a gagné mais pas la qualité. Là, c'est le matin et je tape ces mots sur l'écran de mon téléphone.
C'est le matin parce que nous n'avons pas en le temps hier. Nous dormons à Lugo, en ville. Nous sommes sur un emplacement de camping car assez vaste où 7 véhicules tiennent à l'aise, bien à l'écart les uns des autres. Le confort. Et nous avons passé la soirée en ville.
 
Lugo et ses remparts, dits romains mais profondément remaniés  vers le quinzième, 3 kilomètres pour faire le tour de la vieille ville en hauteur et en compagnie des marcheurs sportifs, chiens accompagnés, promeneurs du soir. Les badauds sont plus nombreux dans les rues en dessous où les magasins restent ouverts très tard. C'est un moment sympa où on se paie un verre avec des tapas tout en discutant entre amis ou en famille.
La cathédrale surplombe le tout, c'est une masse impressionnante à l'extérieur, c'est un ensemble surchargé à l'intérieur. Les retables multiplient les oeuvres ciselées en occupant toute la hauteur. Leur bois sombre alourdit l'atmosphère. Dans les chapelles, un peu partout, on croise une personne seule en prière ou en méditation. Un  homme ou une femme qui marmonne ou se recueille à plusieurs reprises. Les églises françaises ne connaissent plus cette dévotion discrète.
Nous sommes désormais en Galice que nous avons atteinte par une petite route de montagne. Pas de neige ni de sommets tranchants comme la veille aux Puces de l'Europe, mais des croupes vertes aux reliefs très affirmés. Les vallées profondes, les hauteurs où se remarquent encore quelques plaques de neige, des fermes, quelques villages, café et chocolat chaud dégustés dans un bistro sombre à côté de joueurs de carte bruyants, un pique nique au soleil.
Et Giron le matin, notre première étape de la journée d'hier, balades dans les rues de la vieille ville, le quartier des pêcheurs pas si chouette qu'on le dit, le vielle ville à côté avec ces immeubles aux façades serties de  balcons rapportés faits de bois et vitres qui nous plaisent.

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