lundi 13 février 2023

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Café et salon de thé. Ça ne désemplit pas. Six tables seulement et un comptoir rempli de pâtisseries derrière lequel deux dames officient sans temps mort.

On ne trouve pas de place perdue dans cette petite salle : elles doivent même passer sous la planche du bar pour se rendre dans la salle. Le chocolat est bon mais les clients tournent plutôt au café au lait pour accompagner leur pâtisserie.
Nous passions dans cette rue de la vieille ville quand un homme sortant de ce café nous a assuré que c'était super bon. Bonne pub. On a aimé.
Il fait soleil à Pampelune, ses rues piétonnes et les badauds que nous côtoyons. Les gens sont détendus. C'est bien mais on repart en début d'après midi pour le Somport.
En chemin, un petit arrêt s'impose à Esco, village ruiné et abandonné. Enfin non, au milieu des gravats subsiste une habitation encore habitée. L'ambiance doit être morose le soir entre les pans de vieux murs déglingués. Juste à côté va bientôt passer un des derniers tronçons à compléter de l'autoroute qui rejoint la montagne.
Une large vallée creuse les Pyrénées, côté sud, et la montée est rapide vers les stations de ski même s'il faut monter assez haut en altitude pour trouver de la neige. Du côté français, le relief est plus difficile, la vallée est encaissée et la route descend, étroite, encombrée par quelques camions qui circulent à petite allure dans les virages.
Les maisons ne doivent pas voir le soleil ici. On repère un village plus haut qui attend patiemment d'être touché par la lumière. Il est encore dans l'ombre. Allez, un petit quart d'heure et ce sera bon pour le début de soirée. Chanceux !

Plus bas, la vallée s'élargit et la circulation augmente. Un dernier arrêt à Oloron Saint Marie - mais pourquoi s'appeler ainsi alors qu'on avait un saint à disposition pour dénomination ? Gratus était d'ici, il est devenu Saint Grat mais avec un nom pareil, il a été négligé, le pauvre.

Nous passons Pau et trouvons un coin pour la nuit un peu plus loin au bord d'un petit lac.

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