dimanche 30 septembre 2018

Koroni


Dimanche 29 septembre 



Il s'agissait aujourd'hui de gagner du terrain, de faire de l'ouest pour quitter le sud du Péloponèse. C'est fait après une soixantaine de milles à se faire brinquebaler dans tous les sens. Medicane, c'était hier et la mer s'en souvient : nous passons d'une grande houle de sud ouest (pas longtemps) à une méchante mer croisée (trop longtemps) renforcée par un vent de face assez soutenu.



Les conditions de navigation ne sont pas idéales mais nous faisons la distance prévue et arrivons à Koroni à la tombée du jour. Le défi était de pouvoir prendre l'apéro sur une table horizontale. C'est fait. Mais la visite de la petite ville où nous sommes arrivés sera pour demain.

samedi 29 septembre 2018

Medicane


Samedi 29 septembre

Nous ne connaissions pas le terme. Il s'agit d'une contraction Méditerranée / Hurricane qui décrit la dépression qui nous a chahutés ces derniers temps. De taille modeste, elle reprend certains aspects.des cyclones et génère assez de vent pour arrêter tout trafic maritime dans la zone. Les autorités ont émis des consignes de prudence.

Quant à nous qui sommes ballotés sur notre plan d'eau depuis jeudi, nous avons paradoxalement moins bougé aujourd'hui. Le vent était fort mais mieux orienté. Par contre, la pluie a duré une grand partie de la journée,  forte, en longues averses.

C'est plus calme ce soir. Nous pouvons envisager de partir demain matin et faire un peu d'ouest si c'est possible.

vendredi 28 septembre 2018

Et il pleut


Vendredi 28 septembre

Non seulement :
- Le port nous remue dans tous les sens,
- Les amarrages ne sont pas entretenus,
- Les embruns passent par dessus le quai. A se demander comment c'est en hiver,
- L'unique robinet d'eau est à une telle distance qu'il a fallu les tuyaux de trois bateau pour pouvoir récupérer le faible débit qui en coule,
- Le seul vendeur de bonnes glaces à fermé,
- Il fait assez froid pour supporter pulls et coupe vent,
Mais en plus il pleut ce matin !
Ah, Gythion...
Dans les points positifs :
- un cordonnier a repris les coutures du bimini et du lazzybag
- le café est bon dans les bistrots qu'on a essayés
- il y a des magasins accessibles (quand on peut descendre du bateau)

Mystra


Mercredi 24 septembre

Comment le dire ?

On aime ce vaste paysage de ruines, cette ville byzantine et ce qu'on sait percevoir de ses rues, les restes de son architecture. La lecture des panneaux explicatifs permet de se faire une très petite idée de l'ensemble.  Il y a une beauté particulière à ce site et on passe des heures à l'arpenter.

Les soins apportés à conserver et restaurer les églises font ressortir d'autant plus une certaine désinvolture pour la partie profane pour laquelle on manque d'explications et de vestiges accessibles, compréhensibles. Et encore, on pénètre dans une ou deux habitations byzantines mais les maisons encore habitées au vingtième siècle subsistent seulement sur un ou deux clichés en noir et blanc à la gloire des découvreurs et de militaires à l'allure martiale.


La citadelle renforce le trait. C'est sécurisé. Les restaurations sont arrêtées depuis longtemps. Seules les églises...

mercredi 26 septembre 2018

Gythion, le port

Mercredi 26 septembre
Nous sommes bloqués là, à Gythion. Le vent, la mer n'ont pas besoin de nous dehors. Nous restons accrochés à notre bout de quai. Il faut que ce mauvais temps passe et que nous soyons patients.
Il en faut de la patience parce que Gythion  est un peu particulier.  D'habitude,  on rallie un port pour se protéger et c'est bien le cas ici : nous sommes objectivement mieux ici qu'au large.

Mieux ne signifie pas que nous soyons bien. Le plan d'eau remue. C'est une vraie marmite dans ce temps perturbé. Nous avons déjà cassé une amarre, perdu un amarrage à terre qui était à vrai dire déjà bien mangé par la rouille. Il a fallu régler les amarres, reprendre celles du voisin dont les occupants étaient absents. Dit comme ça c'est rapide. Une bonne partie de l'après midi à été consacrée à préparer le bateau au mauvais temps qui s'annonce pire demain matin.

En définitive, Gythion est un port à conseiller seulement par beau temps. Et nous-mêmes, pris au piège,  nous allons danser cette nuit comme c'était déjà le cas la nuit dernière.

mardi 25 septembre 2018

Gythion


Lundi 24 septembre

Le port est pour nous l'occasion de louer une voiture pour aller visiter les environs, les grottes de Delos, Mystras. Et puis nous souhaitons laisser passer un épisode de vent fort qui va durer plusieurs jours. Mais nous ne savions pas que ça bougeait autant dans ce chaudron. Le bateau est secoué par le clapot et le confort a largement diminué.


Bon, on a quand même pu commencer à visiter. Il faut dire que la ville n'est pas très grande : les quais où se concentre l'activité touristique, les quartiers près du port où les maisons s'appauvrissent en montant sur la colline jusqu'à des ruines desservies par des escaliers miteux et des ruelles sans entretien. Parfois, une belle propriété protège ses crépis avec des projecteurs,  caméras de surveillance et portes solides.

C'est un peu caricatural. Des quartiers fonctionnent bien, les banlieues ont quelques entreprises. Nous ne voyons pas grand  chose de ces derniers points depuis le port.

Nous avons loué une voiture. Notre point de vue s'élargit pour englober les routes que nous parcourrons vers les grottes de Delos et Mystra avec des excursions par les petites routes un peu perdues dans la montagne, où on cultive l'olivier et l'abandon, puis où l'olivier ne monte pas et l'idée de la mer s'absente dans des villages isolés. C'est une Grèce rurale à laquelle nous n'avons pas accès en bateau. 

Kapsali


Dimanche 23 septembre
C'est le port le plus sud de notre périple.  A partir de là, on remontera. 

Mais il n'est pas prévu de pouvoir y rester longtemps : un méchant coup de vent du nord se prépare et, comme nous l'affirme le propriétaire grec d'un voilier acier fatigué : les vents ici sont beaucoup plus forts que sur le Péloponèse. 

Ce bassin bien rond sera la limite de notre exploration. Nous ne montrons pas à la ville de Kythira dont on aperçoit les premières maisons plus haut, nous ferons quelques courses dans une épicerie où il faudra s'essayer au grec pour communiquer, nous déambulerons sur les quais à côté des terrasses habituelles. C'est le tourisme qui fait vivre ce bourg. La plage est tentante et bien aménagée. 

Trois voiliers voisinent avec un bâtiment des garde côtes - ou la police maritime. On peut le visiter. Il est là à l'occasion de la fête religieuse de demain, une fête importante semble-t-il, que nous louperons aussi, à cause de la météo.

lundi 24 septembre 2018

Avlemanas


Avlemanas
Les reliefs s'adoucissent à mesure qu'on descend vers le sud. Ça nous change de l'abrupt et du blanc. Ici, on trouve du vert (un peu sec) et des collines sous lesquels on remarque quelques villages. Blancs, les villages quand même ! 

Allez, une carte. Ça sera plus facile de se repérer. Merci de m'y faire penser, Céline. 


Au cap Maleas, on observe aux jumelles un curieux endroit avec trois chapelles mais aucun sentier visible vers le reste du monde.
Et c'est la traversée vers Cythère qu'on approche en biais, progressivement. 


Notre escale sera Avlemanas, un village plutôt récent au fond d'un double fjord. Arrivés vers 18 heures, il nous faut un bon moment pour mouiller, installer des amarres à des rochers même pas étudiés pour cet usage mais plutôt prévus coupants, aussi agressifs que les épineux qui guettent les imprudents. Il faut pourtant placer correctement un bout de chaîne et la corde qui va retenir l'arrière du bateau.

Notre visite du village sera tardive. D'abord le premier fjord et son petit port assez grand pour quelques pêcheurs et un charmant bateau traditionnel français construit à Cassis dans les années 50. Et puis le village lui-même, tout blanc, avec beaucoup de maisons récentes et un aménagement réussi pour profiter du second fjord comme d'une jolie piscine accessible de plusieurs petites terrasses. Les maisons permettent l'apéro, les terrasses des restaurants surplombent l'eau, c'est samedi soir. C'est tranquille. 


La fréquentation, c'est plutôt dimanche midi quand deux cars viendront déposer des groupes de visiteurs du troisième âge qui se regrouperont très vite au restaurant.


Quant à nous, nous partons pour la chapelle là-haut par un sentier tracé dans la pente. La chaleur est atténuée par une petite brise bienvenue, la vue est splendide. 

Au nord, le petit port de Diakotti aux eaux turquoise, formé entre le village et l'île en face à l'aide d'une jetée et d'un pont. Au sud, Avlemanas tâche de blanc son double fjord. À l'ouest, un plateau et des collines avec des murets de pierres sèches comme des cicatrices aux formes bizarres délimitant des aires pas toujours jointives. Et puis sur la mer, les silhouettes des îles Anticythère et la Crête.



dimanche 23 septembre 2018

Monemvasia


Il était très chouette ce petit mouillage mais nous le quittons pour le port voisin de Nomenvasia où nous trouvons facilement une petite place pour notre coque. Il y a de l'eau pour refaire les pleins, des magasins pour les courses, des restaurants partout.

Monemvasia,  on y vient surtout pour visiter la vieille ville. Elle est close dans ses remparts, entre la falaise et la mer, sur la face sud est d'un rocher imposant dont elle n'occupe qu'une surface rectangulaire assez limitée. 

Plus haut, des escaliers donnent accès à la ville abandonnée,  des chapelles byzantines, des ruines d'habitations d'âges divers, une citadelle, des chemins et de la chaleur. Certains bâtiments conservent encore les traces des étages,  des citernes pour recueillir l'eau de pluie, des canalisations. Le panorama englobe la mer, la côte de Péloponèse, la petite ville neuve, la vieille ville dont on surplombe les toits de tuiles rouges.

On revient s'y promener dans des ruelles qui font penser par endroits au Mont Saint Michel avec les pavés luisants d'usure,  les échoppes, les restaurants et les visiteurs en nombre. Plus loin, les passages superposés, les rues tortueuses et les grands murs sont typiquement méditerranéens jusqu'à une place rectangulaire assez vaste pour être une place d'armes, une autre plus réduite qui attire végétation et moustiques, une terrasse de restaurant à peu près vide. 

C'est un dédale un peu bordélique pas assez vaste pour se perdre et devenu bien tranquille en cette saison.

Retour au port et à la nouvelle ville pour retrouver des prix plus raisonnables et notre bateau.
Demain matin, ce sera bricolage : le moteur veut qu'on le gratouille un peu, le bateau jaloux réclame sa part de soins. On partira à midi.

vendredi 21 septembre 2018

Près de Monemvasia


Nous partons assez tôt ce matin sans attendre de faire le plein prevu : l'étape va être longue et nous devrions pouvoir trouver de l'eau un peu plus loin.
Le vent est de la partie sur une mer trop creuse pour être confortable. Dommage, ça va durer huit heures au cours desquelles le vent va diminuer, les voiles commencer à battre, le moteur prendre son tour, les vagues insister.
Nous préférons nous réfugier dans une baie à l'ouvert d'un petit port de peche au nord de la baie de Monemvasia. C'est une bonne idée : l'endroit est agréable et mérite largement la petite visite qu'on va faire dans le hameau d'abord puis à travers la végétation piquante en devinant (mal) les sentiers de chèvre qui nous mèneront à une tour ruinée voisine.

Il y a peut-être davantage de monde l'été ? Ici, on croise quelques pêcheurs et un famille qui se baigne. C'est seulement le soir (apéro) qu'ils partent en mer et reviennent deux ou trois heures plus tard à la nuit. Deux bateaux ne reviendront qu'au petit matin.  Un temps de rangement à bord à la lumière d'une puissante lampe de pont, quelques discussions et ils prennent leur annexe pour rejoindre la terre depuis leur coffre. Des pick-up les attendent. Ils n'habitent sans doute pas ici.

Le bourg comporte une chapelle, quelques maisons dont certaines sont abandonnées ou en vente depuis longtemps. Cest le contraire pour une ou deux trop grandes et trop ostentatoires pour le coin ainsi qu'un hôtel qui semble vivre au ralenti. C'est simple et beau.

mercredi 19 septembre 2018

Spetses


Spetses
Nous allons au "vieux port", c'est à dire ce qui paraît être le seul abri de l'île,  le "nouveau port" s'avère être constitué d'une jetée plantée dans l'eau et des quais pour la route côtière dans la ville.
Alors, ce vieux port, il ressemble aux autres avec le désordre qui y règne.  Des bateaux à peu près ancrés partout avec deux amarres sur à peu près n'importe quel point fixe. Il y a aussi des chantiers où on construit ou entretient des bateaux en bois traditionnel sur la rive est, des terrasses de restaurants sur l'ouest et même un distributeur de carburant caché derrière des bateaux, des amas d'embarcations au sud.


Nous trouvons un quai avec des places libres avant les chantiers, abrités derrière quatre cargos plantés là à couple.  Peut-être ne sont-ils employés qu'en été pour ravitailler les iles ?


La manoeuvre n'est pas simplifiée par l'obligation de laisser deux ou trois mètres entre le quai et le tableau arrière pour éviter de taper dans le clapot. Quand tout est fait, déjeuner, sieste, balade en ville, et recherche d'un supermarché.

La ville,  eh bien, c'est bordélique de notre côté et proprement touristique vers l'ouest,  quand on s'approche du nouveau port. Là, ça devient plus soigné, les magasins se multiplient ainsi que les deux roues dont le nombre et la circulation sont étonnants.


On retrouve des chats, comme à Hydra peut-être importés là pour réguler les rats ? Les ânes ont disparu. Il y a foule mais les autochtones semblent proportionnellement plus nombreux.

Beaucoup de maisons bien soignées, des calades au sol, et puis des bâtiments abandonnés,  des supermarchés fatigués à quelques rues de concurrents tout beaux tout neufs.

Hydra


Hydra
Un petit passage en bateau nous renseigne assez rapidement sur l'ambiance qui règne sur le port. Dans un espace assez réduit, une multitude de bateaux de passage cohabite avec les embarcations locales. Si ça se passe bien entre autochtones et touristes marins, je ne le sais pas. Entre ces derniers,  par contre, on a l'impression qu'une certaine coopération est indispensable pour se sortir de l'immense pagaille provoquée par l'affluence et l'exiguité des lieux.  Ici, on ancre les bateaux sur trois ou quatre rangs, chacun culant sur le précédent. Ça occupe.
Pas nous. Nous repartons pour la crique voisine mal abritée mais plus tranquille. Là, les bateaux les mieux placés ancrent n'y en tirant une amarre à terre sur la rive est, un peu plus à l'abri mais travers au vent. Nous restons au milieu et surveillons le mouillage, à proximité d'une taverne d'apparence bien sympathique dont nous ne profiterons pas. Horaire non compatible. Oui, oui, nous sommes vacanciers au long cours mais la surveillance, les balades, un peu de lessive...


D'ailleurs, il nous faudra deux demi-journées pour aller visiter la ville Hydra en deux équipes qui se succéderont sur la petite route côtière qui mène au bourg. 


Un bourg groupé au-dessus du port, des quais  très fréquentés par les touristes, des ruelles pavées de marbres et chaulées régulièrement,  les fameux ânes qui assurent les transports à la queue leu leu depuis le cargo de livraison jusqu'aux recoins montagneux.
Outre deux monastères sur les hauteurs qui surplombent notre mouillage, des habitants occupent d'autres lieux, le deuxième port un peu plus loin sur la côte nord et quelques hameaux. Nous en verrons deux ou trois quand nous reprendrons la mer vers l'ouest, longeant un paysage sec de collines arides troué de part en part  avec quelques traces éparses de végétation ou de cultures d'oliviers. 

Le bateau fait le tour de la pointe pour nous mener à notre mouillage à l'abri du vent, côté sud. Ça va faire du bien de ne pas avoir à surveiller, à subir le clapot, enfin à bénéficier d'un peu de confort pour un sommeil réparateur. Donc, pour ce programme,  nous avons une anse très jolie bordée de rochers blanchis au soleil et une plage équipée en parasols et chaises longues en grande quantité. Ce qui doit renseigner sur la quantité d'occupants qui débarqueront certains jours avec les bateaux taxis si courants ici.


Un peu plus haut, une construction nous attire. Une chapelle voisine avec la terrasse d'un bistrot fermé pour l'instant. Peut-être est-il seulement ouvert en été ? En tout cas,  la chapelle est accessible, aux murs couverts d'icônes. Mais l'apéro se prendra au bateau.

lundi 17 septembre 2018

Meltem

Le cap Sounion et le temple de Poseidon forment un joli tableau pour nos débuts. Le vent patiente un peu et nous permet une balade à pieds et une baignade. Les touristes sont assez nombreux à visiter le monument, profiter des terrasses des restaurants ou se balader aux alentours pour profiter de la vue. Deux couples de mariés en profitent pour des photos et un robe salie dans les chemins ou sur la plage.


La nuit à été ventée et nous nous sommes quelquefois levés pour vérifier que tout allait bien.


Au petit déjeuner, la décision est prise quant à la suite de la navigation : nous partons vers Hydra et le Péloponèse. Et nous y allons vite avec simplement un bout de voile à l'avant.


Hydra,  ce n'est pas vraiment simple à moins de désirer s'agglutiner sur plusieurs rangs, chacun ayant posé son ancre où il pouvait en espérant éviter celles de ses voisins.  On n'aime pas,  on repart vers une baie voisine pas vraiment facile non plus. Mais le mouillage nous permet une escale bienvenue ( faim ) et une balade vers le bourg.

dimanche 16 septembre 2018

Avion, métro, tramway, bateau

Bon, ça y est, on est partis, après une évacuation du terminal 1 à Lyon : bronzage garanti et foule patiente. 
L'avion est presque plein. Le temps très beau et nous avons un beau point de vue sur les Alpes, l'Italie jusqu'à Rimini, l'Adriatique puis les côtes croates, le Montenegro, l'Albanie, Athènes et ses environs. 

A l'atterrissage, nous devons faire un choix : taxi ou métro et tramway. Bien sûr que nous choisissons cette deuxième solution. Il nous faudra donc plus de deux heures pour rejoindre le port d'Alimos où nous rejoignons nos comcompè marins.  Bon, on sera passés par là fête à Syntagma et le public du tramway pas toujours discret.

Le port, nous y restons pour quelques heures de sommeil et un petit déjeuner ensoleillé,  et nous partons pour la baie avec une interrogation concernant la météo des prochains jours. Pour l'instant,  notre objectif est le cap Sounion. De là, nous aurons la journée pour décider de la suite.

vendredi 14 septembre 2018

Il est temps....

De songer à repartir après ces semaines sédentaires.

On se prépare dans les rues de Grenoble.  Demain, ce sera l'aéroport de Lyon pour un vol vers Athènes .