mardi 20 juillet 2021

Les objets du bato : ce qui le fait avancer

Le bateau, la navigation, la mer, le vent, le temps qu'il fait, les rencontres aussi... Tout ce (beau) monde nécessite des investissements, en temps, en finances. Etat des lieux en quelques articles.

La mature

On n'a presque rien changé depuis l'origine. C'est un cotre avec la grand voile et deux focs devant le mat (sur la photo ci dessous, il n'y a qu'un foc). Le tout est ramassé et calculé un peu juste, surtout en Méditerranée où il nous faut naviguer avec des souffles assez légers.

Par contre, toujours pour la Méditerranée, quand ça piaule, c'est du costaud même si on reconnait que les plans de pont et de mâture sont maintenant mieux foutus et plus pratiques, par exemple pour virer de bord.




Le moteur

Il était là. Nous l'avons gardé. Nous savions déjà qu'une douzaine de chevaux pour presque huit tonnes en charge, ça serait bien juste.

Il est toujours là. Tous les ans, on évoque la possibilité d'en changer pour un plus gros, à la technologie plus moderne, mais c'est bien cher, et puis les travaux d'installation n'iront pas tout seuls.

A lui seul, il représente une part importante de la maintenance. Mais il tourne, il ne nous a pas lâchés, et sa consommation est faible, moins d'un litre à l'heure aux régimes que nous choisissons pour lui.

Bien sûr, ça ne va pas vite : 4 nœuds et demi par mer calme, et c'est tout juste si on ne recule pas quand il y a de la mer et du vent de face. C'est un moteur qui nous apprend à anticiper.

Et puis il nous aime bien. Nous nous méfions de son refroidissement, alors nous le faisons tourner avec les panneaux ouverts, il participe aux conversations. 24 heures de moteur représentent un vrai plaisir auditif.



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