vendredi 2 juillet 2021

Pollença

La rade de Pollença est si bien protégée que des lumières sont visibles sur 360 degrés quand vient la nuit. Nous sommes loin de la ville mais nous entendons les sons qui portent loin sur l'eau. D'abord, nous avons eu les clairons des militaires tout proches. Leur base occupe toute une partie de la baie, proche du phare.

Et puis une chanteuse dans une boîte sur la plage, sans doute un restaurant. Ce n'est pas ce qui manque ici. Il faudrait plutôt détailler leur cible, plus ou moins huppée. Face au port, les garçons en costume, les tables soignées, les cartes ne trompent pas. Quand on s'éloigne, le public visé sera moins dépensier. Quand on entre dans la ville et qu'on s'éloigne de la mer, le touriste côtoie davantage l'autochtone. La ville en elle même offre peu d'attraits mais possède des ressources utiles comme les locations de véhicules, les réparations, les magasins...

Après les paysages de Soller, le Nord-est nous parait pelé, laminé par les conditions météo sur le cap Formentor qui barre la mer à l'extrémité Nord-est de Majorque. Nous étions là tout à l'heure, au pied de la falaise avec le phare perché là haut, et nous avions l'idée qu'éviter l'endroit en cas de mauvais temps était impératif.

On ne reste pas à Pollença. Nous devons filer à Minorque pour composer avec les prévisions météo. D'abord du vent du Sud, nous partons donc sur la côte Nord. Puis, assez brusquement, du Nord-est dont il faudra se protéger. Et puis une renverse au Sud-est à étudier. Si elle était bien disposée, elle pourrait nous permettre de remonter vers l'Espagne en économisant le moteur qui est trop souvent mis à contribution cette année. Il faudra affiner tout ça avec les prochains bulletins et composer aussi avec le weekend et l'affluence. Nous sommes désormais en juillet : il va y avoir de plus en plus de monde.

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