mardi 14 février 2023

Fin...

Dernier jour à se réveiller avec une petite gelée autour du fourgon et, ce matin, 5 degrés à l'intérieur. Un coup de chauffage pour réchauffer l'atmosphère n'accélère pas notre lever. Il fait bien bon paresser quand il fait chaud dedans et soleil dehors. Le lac est joli et les pêcheurs discrets.

Ce qui chauffe moins, c'est l'eau du petit déjeuner. On va le boire tiède ce thé. La fin de la bouteille ou ce brûleur qui s'encrasse de plus en plus ?
Nos étapes de la journée commencent par la bastide de Bassoues. Alors l'architecture est intéressante dans ce premier des bourgs créés de toutes pièces sur la route de Montauban, le marché couvert, les maisons à encorbellement, la tour et toutes ces boutiques d'artisanat fermées pour l'hiver. Peut-être est-ce pimpant en saison, mais là c'est morne, c'est mort, c'est abandonné, un peu désespérant comme ce bistrot à la porte branlante. Pas de chauffage à l'intérieur, le serveur garde sa doudoune. Nous avons le soleil dehors, le café est servi sans sucre, le chocolat traîne un grumeau bizarre dans le lait, comme une crotte de nez ? C'est ça, ça nous fait penser à une grosse crotte de nez. Le serveur nous explique qu'il s'agit de chocolat en tablette mais on n'a plus vraiment envie...
Les artisans reviendront mais ils s'en fichent des carreaux cassés sur les bâtiments historiques. Des habitants permanents nous n'avons vu qu'une dame en bottes de caoutchouc faire la navette entre sa voiture et le cabinet du médecin et une ou deux personnes en plus du serveur qu'on imagine en remplacement.
L'église est sympa et propose une explication des cagots, travailleurs du bois descendants des lépreux ou assimilés, un système de caste en somme où ils n'avaient pas le bon rôle. Ils avaient des compensations : un bénitier et une entrée à l'église rien que pour eux et - si j'ai bien compris - le quasi monopole des travaux de charpente (eh oui, le bois ne transmettait pas la lèpre en ces temps).
Le Gers on en a vu un habitat dispersé sur une nature très exploitée, un plateau hérissé de collines offert aux tracteurs avec de grandes fermes. Plutôt doux et chouette.
Prochaine étape : Villefranche en Rouergue. C'est bien beau le Rouergue, moins ambitieux et plus esthétique. Et Villefranche nous frime avec ses bâtiments historiques. Ce n'est pas la saison. Il faut même sortir de la vieille ville pour s'offrir un café. La vieille ville, on la garde bien au propre pour le printemps.
Des devantures de magasins sont surprenantes, l'une provient de l'arsenal de Brest, l'autre promet une boulangerie à l'emplacement d'une ancienne bijouterie. On nous explique qu'un film a été tourné il y a peu, que des façades ont été modifiées alors et que certaines ont conservé les nouvelles devantures depuis.
La suite, c'est Rodez effleurée, l'Aubrac bien froid, Espalion, Laguiole et un bout de route jusqu'à la maison.

lundi 13 février 2023

Retour

Café et salon de thé. Ça ne désemplit pas. Six tables seulement et un comptoir rempli de pâtisseries derrière lequel deux dames officient sans temps mort.

On ne trouve pas de place perdue dans cette petite salle : elles doivent même passer sous la planche du bar pour se rendre dans la salle. Le chocolat est bon mais les clients tournent plutôt au café au lait pour accompagner leur pâtisserie.
Nous passions dans cette rue de la vieille ville quand un homme sortant de ce café nous a assuré que c'était super bon. Bonne pub. On a aimé.
Il fait soleil à Pampelune, ses rues piétonnes et les badauds que nous côtoyons. Les gens sont détendus. C'est bien mais on repart en début d'après midi pour le Somport.
En chemin, un petit arrêt s'impose à Esco, village ruiné et abandonné. Enfin non, au milieu des gravats subsiste une habitation encore habitée. L'ambiance doit être morose le soir entre les pans de vieux murs déglingués. Juste à côté va bientôt passer un des derniers tronçons à compléter de l'autoroute qui rejoint la montagne.
Une large vallée creuse les Pyrénées, côté sud, et la montée est rapide vers les stations de ski même s'il faut monter assez haut en altitude pour trouver de la neige. Du côté français, le relief est plus difficile, la vallée est encaissée et la route descend, étroite, encombrée par quelques camions qui circulent à petite allure dans les virages.
Les maisons ne doivent pas voir le soleil ici. On repère un village plus haut qui attend patiemment d'être touché par la lumière. Il est encore dans l'ombre. Allez, un petit quart d'heure et ce sera bon pour le début de soirée. Chanceux !

Plus bas, la vallée s'élargit et la circulation augmente. Un dernier arrêt à Oloron Saint Marie - mais pourquoi s'appeler ainsi alors qu'on avait un saint à disposition pour dénomination ? Gratus était d'ici, il est devenu Saint Grat mais avec un nom pareil, il a été négligé, le pauvre.

Nous passons Pau et trouvons un coin pour la nuit un peu plus loin au bord d'un petit lac.

dimanche 12 février 2023

vers l'Est

Sur la route...
l'Espagne routière est désormais faite d'autoroute sinueuses et froides et de routes nationales sinueuses et glacées. Les villages sont posés comme par surprise sur des terres agricoles. Les bétons poussent par magie au milieu de paysages et des zones industrielles surgissent par surprise.

Ponferrada est une bonne surprise avec une vieille ville qui se cache comme d'habitude bien à l'abri derrière des immeubles modernes, mais ici jouxtant un drôle de château aux allures de décor.
On ne visite pas, c'est dimanche, tout est fermé à part les restaurants qui profitent du soleil.
 Ceux qui ont des terrasses à l'ombre ont compris qu'ils n'auraient pas de clients et sont souvent restés fermés.

A 14 heures les clients prennent l'apéritif avec quelques tapas, les terrasses sont pleines, c'est tranquille et détendu.
Nous avons décidé de gagner de l'est aujourd'hui pour rattraper un peu le temps perdu du côté de l'océan et durant mon passage à vide (j'suis malade). 500 kilomètres d'autoroute au programme de la fin d'après midi et de la soirée jusqu'à Pampelune où nous arrivons à la nuit.

J'suis malade

Mal à la tête, à la gorge, aux yeux, le nez obstrué et le sommeil entravé, j'ai l'impression de posséder là tous les prétextes pour bâcler mon article, non ?
Pourtant il fait beau, il faut même chaud l'après-midi et c'est bien agréable.
Nous sommes arrivés à Saint Jacques en surfant sur le brouillard et il ne faisait pas chaud dans les petites rues autour de la cathédrale. Parlons en de la cathédrale : elle me semble particulièrement bien positionnée dans un concours hypothétique du mauvais goût. Il fallait faire impression à l'époque où l'église ne savait pas vraiment que faire de son or. L'impression est forte, on hésite entre le repoussoir et le ridicule mais c'est trop grand, trop ostentatoire pour être seulement ridicule.
Wikipédia fait très bien l'article à propos de Saint Jacques, je ne vais pas le dupliquer, d'autant que je suis malade (rappel)
Par contre Saint Jacques, c'est aussi un lacis de rues et ruelles où - c'est incroyable - l'autochtone vit encore. Tout n'est pas fait pour le touriste ou les pèlerins même si ces derniers sont particulièrement mentionnés un peu partout. Des pèlerins qui ont bien du.mérite quand on les voit marcher sur les bords de routes pas vraiment attirantes. M'sieurs dames de Saint Jacques, pourriez pas organiser des chemins sur lesquels il ferait bon cheminer ? 
Les décorations ne sont pas toujours du meilleur goût....

Alors en ville, en vieille ville parce que nous n'avons pas fréquenté le reste de l'agglomération, on trouve plein de magasins, restaurants et bistrots qui savent y faire et ça marche bien. Le chocolat chaud pourrait tordre la cuillère.
 Les gérants nous ont dit qu'ils remplaçaient une partie du lait par de la crème.
Pour l'anecdote, c'est à Pontevedra que nous aurons bu le meilleur chocolat, bien moelleux, accompagné de beignets ou de churros.
Parce qu'après Saint Jacques, direction l'océan et les rias. C'est beau et trop urbanisé pour nous qui ne souhaitons pas retrouver une ambiance de station balnéaire. Nous y resterons moins longtemps que prévu,  d'autant que le week end fait affluer les visiteurs. 
Un peu déçus de la côte qui nous aura coûté plein de kilomètres en voiture et du temos qui aurait été mieux employé à pieds.

samedi 11 février 2023

La route vers l'ouest


Je n'ai pas eu le temps...
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Je n'ai pas eu le temps d'écrire un de ces petits textes rapides qui jalonnent nos journées, ou à peu près.
D'habitude, nous avons du temps chaque soir après notre installation. S'il faut encore jour, nous faisons une balade. Mais le crépuscule coupe complètement les lumières vers 19 heures et nous sommes revenus au fourgon à ce moment.
D'abord les rangements (c'est tout petit chez nous, chaque objet du jour doit être rangé pour le nuit, notre espace tient davantage du camping que du camping car avec lit et dinette), et la préparation très rapide du dîner (un peu d'eau à faire chauffer pour des préparations instantanées par exemple, sans oublier  nos multiples grignotages. 

Il reste du temps pour un p'tit texte. Et puisque nous disposons maintenant d'un chauffage, il n'est plus nécessaire de se blottir sous un duvet pour conserver un peu de chaleur, nous pouvons nous installer confortablement.

D'accord, les textes ne sont pas plus longs ni mieux tournés, les images proviennent seulement des téléphones parce que c'est beaucoup plus contraignant de les exporter de l'appareil photo, et pour la même raison on ne retrouve pas de carte. Notre confort y a gagné mais pas la qualité. Là, c'est le matin et je tape ces mots sur l'écran de mon téléphone.
C'est le matin parce que nous n'avons pas en le temps hier. Nous dormons à Lugo, en ville. Nous sommes sur un emplacement de camping car assez vaste où 7 véhicules tiennent à l'aise, bien à l'écart les uns des autres. Le confort. Et nous avons passé la soirée en ville.
 
Lugo et ses remparts, dits romains mais profondément remaniés  vers le quinzième, 3 kilomètres pour faire le tour de la vieille ville en hauteur et en compagnie des marcheurs sportifs, chiens accompagnés, promeneurs du soir. Les badauds sont plus nombreux dans les rues en dessous où les magasins restent ouverts très tard. C'est un moment sympa où on se paie un verre avec des tapas tout en discutant entre amis ou en famille.
La cathédrale surplombe le tout, c'est une masse impressionnante à l'extérieur, c'est un ensemble surchargé à l'intérieur. Les retables multiplient les oeuvres ciselées en occupant toute la hauteur. Leur bois sombre alourdit l'atmosphère. Dans les chapelles, un peu partout, on croise une personne seule en prière ou en méditation. Un  homme ou une femme qui marmonne ou se recueille à plusieurs reprises. Les églises françaises ne connaissent plus cette dévotion discrète.
Nous sommes désormais en Galice que nous avons atteinte par une petite route de montagne. Pas de neige ni de sommets tranchants comme la veille aux Puces de l'Europe, mais des croupes vertes aux reliefs très affirmés. Les vallées profondes, les hauteurs où se remarquent encore quelques plaques de neige, des fermes, quelques villages, café et chocolat chaud dégustés dans un bistro sombre à côté de joueurs de carte bruyants, un pique nique au soleil.
Et Giron le matin, notre première étape de la journée d'hier, balades dans les rues de la vieille ville, le quartier des pêcheurs pas si chouette qu'on le dit, le vielle ville à côté avec ces immeubles aux façades serties de  balcons rapportés faits de bois et vitres qui nous plaisent.

mercredi 8 février 2023

Les pics de l'Europe

Il ne peut pas pleuvoir tout le temps. Ce matin, c'est soleil. Il fait beau, il fait 6 degrés bien que nous soyons au dessus de l'océan. Un chemin bétonné descend brutalement vers un chapelle en dessous. Peut être va-t-il jusqu'au phare dont la lumière a dansé jusqu'au fourgon toute la nuit.

Mais nous avons prévu d'aller au sud, vers les montagnes enneigées qu'on voit d'ici. Les pics d'Europe forment une île montagneuse dans un environnement qui ne demande qu'à s'élever encore et encore. Nadine vient de nous rappeler que l'Espagne surplombe l'Europe avec une altitude moyenne qui ne s'incline que devant la Suisse.
Et nous montons par une petite route sinueuse qui s'engouffre dans des défilés vertigineux. La mousse abondante confirme l'humidité de gorges largement abritées du soleil. Au milieu, Hamida, un gros bourg qui profite d'un peu d'espace pour s'étaler et faire l'important.
Plus loin, on passe à des paysages de haute montagne où l'oeil cherche les hauts où la neige peine à accrocher.
C'est un monde un peu à part qui fut longtemps relativement isolé, d'après les explications de la maison du parc national à Portes.
Nous montons à Fuente De où le téléphérique ne semble pas en fonctionnement. Il semble qu'il emporte les visiteurs 900 mètres plus haut. On titille les 3000 mètres dans le massif 
J'en profite pour passer sur un caillou par inattention. Le fourgon n'aime pas du tout mes étourderies et fait un gros hoquet avant de semer des bouts de plastique arrachés à la plaque de protection du moteur. Pourvu que ça tienne jusqu'à la réparation.
C'est vrai qu'aujourd'hui nous ferons beaucoup trop de voiture, alternant les environnements entre la moyenne montagne où randonner et la haute montagne enneigée. Mais nous avons prévu d'éviter de dormir en haut. Il faudra revenir vers l'océan pour avoir plus chaud. Dommage pour les marches que nous aurions bien faites.
Mais nous aurons profité de paysages splendides mis en valeur par une couche neige toute fraîche, toute blanche, bien épaisse.

L'actualité nous rejoint ici avec le séisme en Turquie et Syrie. Nous avons dépassé les nombres que je peux concevoir, ils s'agirait de milliers de décès, de millions de personnes impactées, de survivre dans le froid et le stress a côté des ruines, c'est inconcevable.

Euskadi

Le pays basque pose des maisons isolées en haut des collines et préfère loger les banlieues à l'étroit dans l'humidité des vallées où les immeubles côtoient les usines. Rivières et routes rivalisent dans le dessin de méandres compliqués qu'on dompte à grands renforts de béton.
Les environs des villes laissent échapper leurs petits dans un habitat dispersé accroché aux pentes et il n'est pas toujours simple de trouver un endroit où se poser pour la nuit.


Mais aujourd'hui, c'est Bilbao au programme, plus précisément le musée Guggenheim. Bilbao, c'est immense et nous nous concentrons sur le musée d'art moderne où Jeff Koons nous accueille avec Puppy toute fleurie.


Le musée Guggenheim fait dans la démesure. Dans la première salle;, les visiteurs semblent minuscules entre les œuvres labyrinthiques de Richard Serra.


Le bâtiment est extraordinaire. Cette architecture se veut influencée par celle de la ville et rappelle l'histoire de la sidérurgie à Bilbao. Des passerelles permettent de visiter les trois étages dans lesquelles les expositions prennent leurs aises. 

Pas toujours sensible à l'art moderne en général, j'ai aimé cette œuvre qui affiche en défilement rapide les témoignages d'agressions perpétrées sur des femmes en Syrie.


Nous passons des heures dans les salles, prenant plaisir à déambuler tranquillement dans les lieux. L'affluence, ce sera pour la fin de la matinée et nous serons sur la fin de notre visite.

Plus d'une heure de voiture et nous voici à Altamira pour visiter la réplique de la célèbre grotte. Nous y sommes en début d'après-midi, à peu près seuls. Des groupes arriveront vers 16 heures seulement. Eux n'auront pas grignoté en roulant mais se seront arrêtés au restaurant.


Après une courte vidéo explicative, nous accédons au fac simulé d'une partie de la grotte. C'est très clair, très bien fait même si l'aspect fait parfois artificiel. Cette reconstitution voisine avec un musée assez touffu où nous passons encore des heures.
Ca tombe bien, il pleut. On sent la neige proche et il fait assez froid. 


Ce soir, nous essaierons le nouveau chauffage du fourgon.

lundi 6 février 2023

Février

Cette année, février c'est encore et toujours en hiver.. Pauvres naïfs, nous songions à filer à Bruges puis en Zélande, là où il ne fait pas chaud, il fait humide... La météo a eu le dernier mot avec une vague de froid prévue pour la semaine. Alors, là, il ne faut pas exagérer dans les frimas humides. C'est l'un ou l'autre, et encore.

Après plein de tergiversations, nous partons... en sens inverse ! Nous filons vers le sud ouest, le pays basque. Respect pour février. D'accord, nous avons installé un chauffage mais nous aimons bien le soleil.

Alors, départ dimanche après-midi pour quelques 600 kilomètres vers Bayonne où nous arrivons le soir. Ce petit bois de pins à Anglet a nécessité quelques recherches mais le tuyau fourni par Park4night était bon.

Lundi matin, nous étions chez les basques, côté espagnol, au port d'Orio, à boire notre premier café en terrasse. Les gros bateaux de pêche sentent le polyester des travaux d'entretien. Un chantier en retape deux qui sont tirés au sec. C'est un secteur d'activité important.
Comme souvent sur cette côte, le port est niché bien à l'abri dans l'estuaire qu'on a cerné de quais et de maisons, un peu à l'étroit dans les reliefs environnants. La place est comptée : nous profitos d'un parking sous la gare. Les trains et les quais sont à l'étage au dessus, soutenus par des piliers. L'ombre est garantie dans la voiture.
Plus en amont, une foule de camping-cars occupe l'espace. L'endroit doit être passablement fréquenté mais nous ne ressentons pas l'affluence. Tous les camping caristes font-ils la sieste dans leurs engins?

Nous roulons vers les montagnes, la réserve naturelle Aizkorri-Aratz, au sanctuaire d'Arantzazu, une espèce d'énormité agressive, genre bunker catholique ostentatoire au milieu de paysages d'altitude débarrassés des industries qui meublent volontiers les vallées du massif.
 
A la place de catholiques que le monastère effraie sans doute beaucoup trop (on les comprend ; les plans ont dû être approuvés par Franco en personne - j'ai oublié de préciser que les bâtiments datent du milieu de vingtième). A la place des catholiques qui l'auraient la place, c'est immense tout ça. Eh bien on a bâti des auberges pour les randonneurs qui peuvent profiter des multiples chemins qui sillonnent les environs. 
Encore une fois, ce n'est pas la saison et les marcheurs sont peu nombreux en virée dans les environs. Quelques voitures occupent le parking mais nous ne verrons qu'un groupe lorsque nous irons boire un café dans un des établissements ouverts.

Les chemins sont entretenus. De ce côté, on revisite la traditions des trognes, ces tailles d'antan qui préservaient l'arbre tout en permettant la coupe des branches. Il semblerait qu'on charbonnait beaucoup autrefois.

Des panneaux explicatifs jalonnent un chemin de découverte tout proche. La faune locale y est décrite, surtout les oiseaux. L'odeur est terrible avec du lisier épandu depuis des camions citernes qui emploient un canon à eau matières, et ils tirent loin !