vendredi 2 mai 2025

Deux journées Méca

Mécanique : moteurs, graisse, huile, les petites pièces qui sont toujours mal coincées dans des recoins mal pratiques, les clés du bon diamètre, ou pas.

La mécanique de mercredi, c'était sur le moteur du bateau. C'était un projet simple, une petite révision et changer le rotor de la pompe à eau de mer. La pompe sert au refroidissement et j'ai pris l'habitude d'en changer le rotor tous les ans. Quand on sait comment c'est compliqué, on n'a pas envie d'attendre une panne qui obligerait à bricoler sur un moteur chaud et - pourquoi pas - en pleine mer avec des vagues. J'ai passé presque deux heures à me casser les doigts pour défaire six vis trop bien cachées, sortir l'ancien rotor sans abîmer le joint et puis graisser, mettre du neuf à la place, refermer, faire tomber les vis, les récupérer par terre, recommencer, couché sur le moteur puisque c'est la seule position qui convienne pour accéder à la pompe cachée tout au fond du côté aveugle de ce compartiment. Mes côtes s'en souviennent encore. 

Quand on avait encore un autre moteur, l'ouverture du compartiment à gauche était parfaite pour bricoler. Mais celui-ci a la plupart des accessoires de l'autre côté, à droite, et de ce côté c'est une cloison bien fermée qui n'est pas du tout adaptée pour le bricolage. Pas de chance. 

Aujourd'hui, c'est au tour du moteur hors bord de l'annexe. C'est un machin petit, pratique et assez léger mais il faut quand même l'entretenir, d'autant que je suis bien moins soigneux que pour le bateau. Alors ce rotor de pompe à eau, je ne l'ai jamais changé. Je connais son emplacement très approximativement, il faut démonter ce qui est assez facile. 

Mais pour remonter, il y a un truc. Parce que là, j'ai enlevé l'hélice et une partie de  l'arbre de transmission, j'ai débranché le refroidissement, la transmission et le levier de vitesses. Mais pour rebrancher le tout dans le petit volume du boîtier, il me faut quatre mains, de la ficelle, beaucoup de patience parce qu'on ne sait  pas vraiment comment s'y prendre. On y arrive enfin  en s'y mettant à trois. Ouf. 

Vidange, graissages, révision , le reste, c'est comparativement tellement facile. Il restera à démarrer : le diesel du bateau ne fait pas la gueule mais le hors bord nous fait fermement remarquer notre abandon. Encore un démontage à prévoir. 

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