Et ça commence bien. D'abord parce que trois dauphins pêchent à la sortie de la calanque. Ils sont trop occupés pour nous faire un brin de conduite mais on ne leur en veut pas.
Et puis on a tout de suite un peu de vent, au près bien sûr, c'est fragile bien sûr, mais en longeant l'île du Levant, je pense qu'on profite d'un petit renforcement auquel n'ont pas droit les quelques voiliers plus éloignés.
Et bien sûr ça ne dure pas trop longtemps. L'île dépassée, nous voilà au même régime maigre que les autres. Le vent baisse et il arrive le moment où on doit mettre le moteur, d'abord accompagné des voiles puis tout seul à la fin de notre étape d'une petite quinzaine de milles.
Le cap Lardier, c'est pour nous un mouillage sur le trajet, c'est pour les oiseaux migrateurs un refuge renommé, c'est un paysage protégé avec une côte rocheuse, un promontoire qui aurait tout d'une île mais un isthme sableux le relie à la terre et nous protège à l'ancre.
Sur terre, des collines bien chaudes où le maquis se reconstitue après un incendie, puis pins, des vignes, quelques fermes discrètes dans des vallées qui coulent sinueuses vers la mer, un village de vacances pas trop loin qui fournit la plage en été.
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