jeudi 13 juillet 2017

Cefalu

Pour nous qui arrivons de la mer, c'est d'abord un port. dont la longue jetée protège une baie où rester au mouillage. Il y a une bonne protection, du sable dessous, de la chaleur dessus, le tout recouvert d'un peu de gasoil : l'eau est huileuse, l'air est parfumé.






Et puis nous allons à terre. Cefalu est de l'autre côté d'un promontoire et n'a plus grand chose de l'aspect utilitaire du port. Dans le centre ville, les touristes déambulent dans les rues, fréquentent les terrasses à l'ombre ou la plage. On parle anglais, français et italien dans l'ordre croissant d'émission de décibels.


Les rues au soleil et celles qui sont excentrée sont désertées. Elles manquent de magasins. Les habitants discutent parfois d'un côté à l'autre, de leurs balcons. Ou alors, ils jettent un panier par dessus bord, par lequel ils remontent leurs provisions ou des objets très divers, s'épargnant sans doute des transports trop lourds ou encombrants dans des escaliers trop étroits ou trop chauds.Parce qu'il fait chaud. Un bon bain de pieds ne ferait pas de mal.


Nous laissons tomber le temple de Diane sur son promontoire, au bout d'un chemin au soleil et au péage automatique à 4 €. Nous admirons la cathédrale, le musée et, surtout, les façades des maisons de diverses époques.



C'est facile d'évoquer les époques à propos de la Sicile, entre les arabes, les espagnols, les normands et tous ceux qui ont mis la haine à Garibaldi qui est aussi évoqué ici.


Ah ! Il y a même des siciliens ici. On les reconnaît à leur dialecte. Et puis, il faut bien être du coin pour s'éclater ainsi dans les rues étroites avec des scooters et des voitures de toutes sortes

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