lundi 24 juillet 2017

Porto Brandinghi



C'est pas notre faute, mais avec ce vent d'ouest qui s'annonce dans les prochains jours, il va falloir soigner  notre mouillage, alors on accumule les milles beaucoup plus qu'on l'aurait souhaité.

Dommage de passer devant le Cap Comino sans s'arrêter, dommage de bouder les nombreux mouillages peu protégés qu'il y a avant ; et la Caletta qu'on aurait bien revue. Mais payer pour quatre nuits le tarif des marinas italiennes ne nous fait pas rêver.



Nous avons donc fait une longue course pour arriver au soir à Porto Brandinghi, avant le vent d'ouest, histoire de poser l'ancre en toute tranquillité et de nous préparer à quelques jours bien aérés.

Côté mer, voilà le paysage :


Côté plage, c'est très fréquenté :


L'après-midi, le vent rentre jusqu'à quarante kilomètres/heure. L'ancre tient bien dans le sable du fond pendant nos bricolages sur le pont.


Mardi, le vent est plus fort et ce n'est pas forcément une mauvaise idée de surveiller la tenue du bateau dans les surventes. Tout va bien : ça tient. Mais il y a trop de vent pour que nous puissions aller à terre avec notre pneumatique. Pas de balade aujourd'hui mais des bricolages, de la lecture...

La balade à terre, c'est pour mercredi, du côté du village de vacances qu'on aperçoit au nord. Pour y parvenir, le chemin le plus pratique passe par une exploitation dont on ne distingue que les barrières.


Comme il y a du monde qui se rend à la plage, la serviette ou le parasol à la main, il suffit de remonter le flot pour arriver au village lui-même.


 C'est propre, rangé, immense, arrosé et gazonné. C'est étonnant de sentir l'odeur du gazon fraîchement coupé, d'entendre le bruit d'une tondeuse. Nous sommes en Sardaigne du nord-est...


Un magasin vend assez cher toutes sortes de produits sur la place où on trouve aussi un restaurant, une boutique de souvenirs, une maison de la presse et des vieux qui patientent sur des chaises.


Les autres sont à la plage, autonomes sur le mètre carré qu'ils ont pu s'approprier.


C'est que l'espace est compté. Alors, ceux qui sont épris d'indépendance se trouvent un endroit à quelques mètres.


C'est pas moi, c'est le smartphone qui prend les photos en biais.


Pas de musique assommante, pas trop de cris, des discussions dans plusieurs langues...


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