samedi 8 juillet 2017

Vulcano, terre de volcans

Juste à côté de Porto di Levante, les traces de volcanisme sont remarquables, même quand on a commencé à s'habituer à l'odeur de souffre, omniprésente.



D'abord, les bains de boue, que nous avons connus libres d'accès et qui sont maintenant fermés : monnaie, monnaie. Ce qui ne change pas, ce sont les mares boueuses où partager les microbes de son voisin dans une eau sulfureuse et croupie. Douche obligatoire et payante pour tenter d'assainir sa peau, rincer les yeux et les voies respiratoires qui en auront pris un bon coup.

Ça et là, quelques trous se parent de jaune et réchauffent une atmosphère qui n'en a pas besoin. Les étals proposent des cailloux, bijoux, fruits et légumes, pizzas ; les magasins montent en gamme pour des vêtements, de l'artisanat, des restaurants... L'amabilité n'est pas toujours comprise dans le prix ; elle est d'autant plus remarquable quand elle est offerte, par exemple chez Rent Paolo.



Il faut grimper sur le grand volcan. Un kilomètre de montée qu'il vaut mieux faire dans le petit matin, quand l'ombre couvre encore une bonne partie du chemin d'accès. Il faut dépasser la limite des genêts ( ? ), des chèvres qui broutent en se dressant sur les pattes arrières, il faut dépasser la limite des terres sombres pour aller dans cet espèce de tuf qui nous accompagnera jusqu'en haut.

Au bout de trois quarts d'heure, c'est une caricature de volcan qui s'offre à nous, sans oublier le panorama.


Pour nous, ignorants des choses volcaniques, il y a tout ce qu'il faut, des fumerolles, du souffre, de la chaleur, des stations de surveillance, et même un centre d'explication où des étudiants en géologie de Palerme s'empressent de nous inculquer les notions qui nous manquent. Ils ont vraiment été super. Merci les bénévoles !


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