lundi 10 juillet 2017

Panaréa

Prendre une vedette à touristes pour aller jeter un coup d'oeil sur les îles à l'est de Lipari nous a semblé la solution la plus pratique, à la fois pour s'éviter une navigation aller-retour de plusieurs jours et pour occuper un point de vue commode pour admirer les éruptions du "plus vieux phare du monde".

Allez, je les égrène : Panaréa et Stromboli pour celles qui sont habitées ; Basiluzzo et Strombolichio pour les îlots rocheux, sans compter tous les écueils.



A Panaréa, nous faisons un stop à un mouillage du sud pour la baignade des passagers qui le souhaitent - et ils sont nombreux à piquer une tête dans une belle eau claire, sur fonds de roches et de sable. Il y a ici trois endroits pour mouiller, même s'ils sont régulièrement dérangés par les vedettes qui amènent leur lot de baigneurs. On ne distingue pas de trace d'occupation humaine ici.



Il faut aller au village qui se donne des allures grecques avec beaucoup de bleu et de blanc, des ruelles soignées, et des restaurants et boutiques un peu partout. De toutes manières, la foule se cantonne au port et à la grande allée qui fait le front de mer. Ailleurs, c'est plus tranquille à condition de savoir esquiver les taxis du cru : des voiturettes électriques conduites par des autistes qui s'ignorent.



Bon, pour l'authentique, l'autochtone accueillant, on repassera. Ça fait un peu parc de jeux... un très joli parc de jeux avec tous les personnages stéréotypés habituels, au mileu desquels ceux qui n'ont pas pu installer leur boutique se débrouillent sans doute. Mais comment ? Quelques pêcheurs, un chantier naval sur la grève, des anciens à moustache, une parapharmacie et un médecin qui ouvre quatre heures par jour, quelques artisans, et puis ceux qui habitent plus loin du bourg, à l'écart, sans oublier les résidences de vacances.

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