samedi 15 juillet 2017

Palermo

Une petite heure de train pour se rendre à Palerme depuis Cefalu et nous retrouvons une ambiance qui nous avait bien plu lors de notre première visite - en  plus sale ?



Bien entendu, il y a les monuments à visiter. Nous admirerons ainsi - et dans le désordre - la cathédrale incontournable, le palais de l'hôtel de ville où on déambule à côté des bureaux et dans la salle des conseils, quelques églises aux origines byzantino-musulmanes et catholiques, des palais anciens célèbres ou plus confidentiels : l'hôtel des pauvres et son exposition temporaire sur les migrants (ex migranti - très suggestive), la Cuba...


Nous passerons aussi par les catacombes.



Et puis il y aura surtout les rues, ces façades splendides et lépreuses sur les pavés usés, le luxe passé dans les ombres d'aujourd'hui, le grouillement du marché, les odeurs et les scooters, les cris, les artisans, ceux qui glandent en causant, ceux qui causent en hurlant, ceux qui bossent pour rien et ceux qui se connaissent tous, la vie quoi, le bordel...



C'est parfois difficile de marcher le nez en l'air en faisant attention à l'endroit où on pose les pieds quand la roue avant d'un scooter vous mord les chevilles et qu'un tricycle Piaggio bourré de cagettes multicolores force le passage de la foule dense.



Les noms des rues sont écrits en italien, hébreu et arabe. les verticales se perdent dans l'ombre et l'oblique, des anciens immobiles derrière leurs fenêtres ouvertes attendent un peu d'air. Il fait chaud.



On trouve aussi, comme dans toute la Sicile touristique que nous avons parcourue, les bistrots où on oublie de vous rendre le compte exact, le besoin de cramponner son appareil photo trop peu discret, la crasse colonisatrice et les puanteurs de toutes origines. Ça ne s'est pas arrangé en quelques décennies.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire