jeudi 6 juillet 2017

Vulcano, Porto di Levante

Bien sûr il fait chaud. Bien sûr le ballet incessant des ferries génère un ressac impossible, bien sûr le village est un aspirateur à monnaie, bien sûr l'atmosphère pue le souffre.






Les ferries de ce genre "remplissent le port" mais ils ne représentent pas une source de nuisance au contraire des aliscafi, plus petits et montés sur pattes, généralement pilotés par des débiles légers qui les font monter sur leur foils le plus vite possible. Bilan : des vagues jusqu'aux bateaux au mouillage qui enfournent ou roulent bord sur bord, jusqu'aux embarcations du port. Des accidents, des dégâts matériels doivent obligatoirement se produire. Nous avons négocié ces remous sur l'annexe. Pas simple...

J'en ai vu poursuivre un bateau sur leur route, sans doute pour leur apprendre à respecter leur zone d'évitage. Reconnaissons que j'en ai vu un qui sortait tranquillement. Lui n'était peut-être pas payé au rendement ?

Parce que le capitalisme d'appropriation, ici, on le remarque. Dernier exemple, les bains de boue de Vulcano, des mares d'eau boueuse et chaude à tendance soufrière ont été clôturés depuis notre dernière visite ; leur accès coûte 3 euros ; la douche un de plus. Il va falloir payer pour monter sur le volcan... Monnaie, monnaie... Sans compter notre incompréhension devant des pontons à 75 € la nuit aux trois quarts vides.

Il vaut mieux se concentrer sur le paysage, les volcans, le plaisir d'être ici, dans un lieu exceptionnel. Ca, ce sera pour demain. Pour l'instant nous n'avons pas vu grand chose.





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