samedi 20 juillet 2019

Vers l'Irlande : le Pays de Galles entre Cantal et Bretagne



Pour ce qui est de la première comparaison, il y a suffisamment de verdure pour accentuer la ressemblance, puis on remarque l'absence des chemins, absorbés dans les prés cernés par des haies bien tracées. Certains prés sont vides quand d'autres, moins nombreux, sont occupés par des concentrations de vaches ou de moutons.

Cette absence de chemins, ces prés cadenassés, ces propriétés privées qui s'étendent jusqu'au goudron, les parkings payants jusqu'aux abords des supermarchés, ne nous facilitent pas la recherche d'un coin tranquille où passer la nuit.


Même si les écoles ne sont pas encore fermées, les touristes sont là avec l'organisation correspondante : beaucoup d'auberges, des restaurants et cafés en quantité et les boutiques d'artisanat, les parkings organisés, des festivals.


Hy on Wie : Les livres sont à l'honneur avec des librairies encombrées par le neuf ou l'occasion, beaucoup plus organisées qu'on ne l'imagine au premier coup d'oeil.


Abergravenny : les boutiques du centre ville voient défiler un peu moins de touristes et davantage de personnes moins valides, des vieux un peu tremblants, des personnes en fauteuil roulant dont la présence s'explique peut-être par le grand hôpital en périphérie.


En attendant les effets des médicaments, nous n'avons pour le moment que 3,5 genoux pour deux et évitons les marches trop longues. Nous égrenons les petites villes et les bourgs sur notre route vers l'ouest.


La campagne électorale s'affiche un peu partout mais les permanences des candidats ne débordent pas d'enthousiasme.


Nos zigs nous ramènent vers la mer, à Llansteffan, où nous passons la nuit sur un parking en bordure de l'estuaire après de nombreuses tentatives infructueuses pour découvrir un endroit isolé. Le  confort est assuré avec des toilettes ouverte où l'eau chaude est disponible. Le luxe.


La plage à marée basse découvre une grande langue sableuse où s'échouent de grosses méduses. Comme partout, les chiens sortent leurs maîtres. Des chiens très civils : en général, ils passent indifférents, ils mènent leurs vies de chiens gâtés et s'en trouvent bien.


Plus loin, quand un zag nous aura conduits au Nord-Ouest de la péninsule de Pembroke, quand les maisons et les reliefs auront des airs de Bretagne sous un temps pluvieux, nous trouverons même un affichage pour une plage accueillant les chiens.


Comme si on les refusait ailleurs ? On les rencontre pourtant un peu partout, toujours soignés et bien élevés. En balade, leurs crottes sont ramassées. En public, les laisses limitent les divagations. Sous la pluie, on ne leur compte pas la promenade.


Des croupes à l'herbe rase font un peu de place pour quelques vallées, des plages, des abers. La langue joue en gaélique.


Les bateaux échouent devant des cales bordées par un bourg plus ou moins important. Sur les côtés, les villas s'offrent le paysage qu'elles dégradent parfois par leur présence. Les petites routes étroites font penser à des chemins creux d'où il est difficile de voir le paysage.


Nous n'avons pas vu de calvaires mais quelques menhirs, des dolmens, la grande plage de Whitesands où se rassemblent à marée montant surfeurs et kayakistes, les rassemblements de camping cars abrités par le cordon de dune de galets de Newgale.


Notre promenade galloise devrait s'achever en début d'après-midi par l'embarquement dans un ferry pour l'Irlande depuis Pembroke.

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