Les temples du deuxième jour

 Cette fois c'est vers le Nord que nous nous dirigeons, d'abord en longeant le lac Sevan, la mer intérieure de l'Arménie.

Il était bien plus grand avant qu'on se mettre à l'exploiter, bien plus propre également. Ce lac à 1900 mètres d'altitude était alimenté par les eaux de ruissellement. Il fallait produire de l'électricité, irriguer, le niveau a baissé jusqu'à ce qu'on souhaite inverser la tendance.On a donc détourné les cours d'eau pour faire remonter le niveau, ce qui a par contrecoup asséché les environs et ruiné les cultures. 

A une heure de Yerevan c'est une zone touristique d'accès facile mais il semble difficile de s'y baigner à cause de la pollution. Exit les truites endémiques. Il subsiste les points de vue et les performances : deuxième lac le plus haut du monde après Titicaca, troisième en superficie quand on compte les lacs d'altitude, profondeur, climat....

En évoquant le climat, à 1900 mètres, il ne fait pas chaud ; les moines des monastères devaient se geler les pinceaux quand ils faisaient leurs enluminures !

Route vers le nord, paysage de massif central avant un relief de vallées alpines s'enfonçant dans le massif. l'Arménie est formée de montagnes et de religieux.

Allez, j'ai tellement de retard dans l'écriture de ce blog que je vais les mettre en vrac : Akhtala, pour le village, l'église, le monastère, les fresques, le cimetière. Haghpat, monastère du dixième et du douzième aux imposantes fortifications. Sanahin, sanctuaire, tombes, son nome signifie plus ancien que celui-là. Bibliothèque  créée en 1063, école de médecine et d'enluminures, mausolée du douxième.

Je prends du retard, à tenter d'écrire cet article quand nous serons revenus en Géorgie et repartis vers la frontière de la Turquie en voiture. Promis, dès que je peux "extraire" les photos de mon appareil, je les ajoute au blog. Mais je n'en trouve tout simplement pas le temps.