lundi 26 juin 2017

Amalfi



Amalfi croule des montagnes pour s'entasser au fond d'un vallon, bloquée là par les quais du port où le trafic est important et les traces de sa grandeur passée très discrètes, mangées par l'appétence pour le tourisme.

Les rues piétonnes et le port sont animés par les défilé des touristes ou des promeneurs du dimanche, ceux qui viennent là pour passer leur dimanche, ceux qui sont en transit pour Capri par un de ces multiples bateaux qui les emmèneront à toute vitesse, ceux qui viennent pour se baigner, ceux qui passent en voiture, en voiturette électrique, en scooter... On peut croiser un ancien, vêtu du costume clair et du chapeau qu'on a bien connus dans les films sur la mafia. Il y a du monde, des restaurants, des boutiques en tous genres.


En levant la tête, on remarque la falaise qui bouche l'horizon vers le nord, derrière les toits, la statue de Flavio Gjova qui popularisa l'usage de la boussole, les fontaines décorées, la cathédrale dont on remarque d'abord l'escalier monumental. Dedans, le décor se veut grandiose. On prépare un baptème. Une chapelle est dédiée aux confessions qu'on pratique assis à une table, face à un prêtre, les yeux dans les yeux et sans crier parce que les suivants ne sont pas si loin.

Les ruelles sont plus calmes, très propres et labyrinthiques à souhait. Elles semblent cacher parfois de superbes appartements dans des passages resserrés.


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