jeudi 15 juin 2017

Ile de Giglio



C'est devenu un endroit célèbre au moment de la tragédie du Concordia. Maintenant que le paquebot est reparti pour Gênes, il reste une grosse barge devant le port, quelques bateaux de travail qui doivent appartenir à l'entreprise chargée du renflouement et une quai tout neuf, tout beau qui premet d'accueillir l'afflux de visiteurs.

Nous ne sommes pas trop loin du continent et les ferrys font la navette, transportant voyageurs, touristes, voitures et camions... Autour du port, on retrouve l'ambiance habituelle : restaurants, vendeurs de souvenirs et de balades en bateau, loueurs de scooters, vélos électriques, le sourire en moins mais ce n'est pas une règle...




D'après ce que nous avons pu voir, trois hameaux se partagent l'île avec des maisons individuelles disséminées. Un bus fait la navette pour Castello, dans les hauteurs et les virages : une citadelle bien protégée enferme un vieux village aux ruelles étroites et aux restaurants endormis. Ce n'est pas encore l'été, il y a peu de visiteurs, tout est très propre et très entretenu. L'église protège son trésor à base d'argent repoussé, de reliques. A côté de la vitrine sacré, deux sabres et un pistolet abandonnés par des pirates...



Au pied des remparts, un bourg bénéficie de la vue et du bon air. Nous sommes ici à peu près au point culminant de l'île, où les îliens venaient se réfugier lors d'attaques de pirates. Les touristes de nos jours semblent se concentrer sur les axes qui mènent aux plages. Ailleurs, une vie autochtone est toujours possible.

Je ne parle pas seulement des magnifiques propriétés dont les terrains en terrasses réclament l'attention d'un jardiner à temps plein, mais nous remarquons des artisans à l’œuvre un peu partout. L'immobilier est florissant.

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