jeudi 29 juin 2017

Vibo Valencia (Marina)


Changement d'ambiance. D'abord, il faut (très) chaud. Il est difficile de se protéger d'une chaleur sèche sous un vent chaud : 34° et 25% d'humidité en début de nuit.

Et puis, l'environnement apprêté pour le tourisme n'est pas de mise ici. On retrouve la plage privatisée avec ses pliants et ses parasols alignés, son sable ratissé soigneusement et, bien entendu, la meilleure place quand la plage publique est reléguée plus loin. Il y a un port de plaisance, fermé avec trois concessions privées, des restaurants.

La ville est un peu sale, les façades fatiguées, l'environnement collectif peu soigné, des lieux de rencontre, places ou quais sur le port où fait la passagiata. Sur les bancs, quelques personnes âgées discutent plus ou moins fort. On n'hésite pas à laisser tomber par terre un vieux papier, la plastique qui enveloppait son paquet de cigarettes. On croise beaucoup de fumeurs, dont le marchand de légumes qui semble atteint de bronchite chronique dans sa petite boutique climatisée à fond.


Des petites boutiques qui semblent n'avoir pas évolué depuis des décennies, on en trouve au hasard des rues. Leurs occupants passent le temps sur leur pas de porte en attendant un client. C'est tranquille et bon enfant.

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