mardi 6 juin 2017

San Rėmo

C'est l'Italie dès l'entrée avec un port public bordélique et un port privé bondé mais rangé et hors de prix.

Direction le port public et son quai de transit pour les bateaux de passage, les pêcheurs, ceux qui se baladent, ceux qui regardent les lointains depuis leur voiture, quelques ouvriers d'un chantier ou de la station service.

C'est un grand quai qui occulte la vue sur la mer, avec des poubelles, un parking, des filets, des cabanes où on vend la pêche de la nuit, de la chaleur et des voix qui portent loin...

Même si on snobait les vendeurs de glace tous les deux cents mètres (ce serait difficile), San Rémo resterait une ville attachante. D'accord, il vaut mieux éviter la saison touristique.  

Aussi nombreux que les glaciers, on trouve les restaurants, en général très fréquentés ; les terrasses de bistrots où le café est une institution, et puis, autour du port, les rues piétonnes avec les boutiques de fringues et de chaussures aux prix surprenants, mais on est là dans le quartier touristique.

Plus haut la vieille ville est plus calme et garde au frais ses ruelles moyenâgeuses, ses immeubles à 5 étages qui tiennent les uns contre les autres avec des arcs boutants, ses cordes à linge et les places où quelques uns toujours discutent.

Il y a des quartiers plus aérés vers les grands hôtels, ou sur la dorsale derrière la cathédrale. Là, on a la place d'établir des jardins et des parkings pour les voitures, on a la vue sur les immeubles des banlieues, les serres à fleurs qui s'exposent sur les hauteurs, et la mer.


 

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