mardi 28 mai 2019

Imperia


Il fallait bien bouger ! Et Imperia est très jolie. Il y a trop d'églises, de chapelles, sans compter un monastère de Clarisses, la cathédrale, pour pouvoir les compter.


Saint Maurizio a sauvé la ville des anglais (au XVIII°) en provoquant une tempête qui a délogé les envahisseurs. Nous sommes invités à visiter sa chapelle et le musée qui lui est dédié. Oui, oui...


L'ensemble est vraiment très sympathique, épargné par les magasins à touristes. Des touristes, il y en a peu mais beaucoup de ruelles, venelles, escaliers, chemin de croix, passages en tous sens.


On trouve même des tronçons de funiculaire pour épargner les jambes dans la pente, et des rues jusqu'en haut permettent aux voitures d'accéder à la grande place à l'ombre des derniers bâtiments.


Imposants ces bâtiments ! On admire des anciens palais plus ou moins décrépis dans lesquels on a fait des appartements, des calades de galets noirs qui luisent sous la pluie.


Oui, il pleut maintenant et ça fait plaisir aux plantes en pots qui décorent certaines façades mais nous revenons au bateau, plus motivés par une douche du port, chaude.


samedi 25 mai 2019

San Rémo


Les bateaux baladeurs trouvent ici un abri gratuit pour trois jours, s'il y a de la place au quai public. Pas d'eau ni d'électricité, et un parking à voitures voisin. Mais c'est un endroit sûr en plein centre ville, c'est rare.

San Rémo, c'est l'Italie. Dit comme ça, c'est une évidence. Nous avons fait une étape courte depuis la France et le contraste est là. D'abord, les conversations en italien, même si le français s'écoute un peu partout, comme nous le vérifierons au marché ; et puis les deux roues, la fringue, la conduite, le fouillis, le design, les triporteurs à plateau, les carabinieri aux uniformes variés et incompréhensibles, les italiens extravertis, le bruit, toujours...

San Rémo, c'est aussi sa vieille ville, ruelles étroites en pente, en marches, en tunnels, en montée vers des quartiers plus aérés, avec partout des immeubles même si des entreprises ou des villas s'échelonnent sur les hauteurs. Ici, on constate moins d'entre soi dans l'habitat qu'en France voisine. Les gens passent du temps dehors, font la passagiata autour du port, discutent sur les bancs des places, se reconnaissent, se saluent...

Mais les glaces à un euro, c'est terminé. Leur prix a bondi, comme pour les chaussures, les habits, les fruits. San Rémo est une station balnéaire courue. Il y a du monde partout et surtout dans les rues piétonnes et leurs boutiques ou aux terrasses des très nombreux restaurants.


Le port est animé ; voiliers, skiffs, école de voile, pêcheurs, ça circule, ça vit. Mais le grand chantier du vieux port ne semble plus travailler. Il n'y a plus de grand yacht sur le slip. Il reste seulement deux chantiers plus petits, tout à l'étroit, ainsi qu'un autre, bien à l'aise, du côté du port privé, de l'autre côté.



Correctif du lundi.
Un gros yacht est tiré à sec au chantier où il reçoit sa douche de carénage. Les chantiers sont peut-être tassés sur peu d'espace, ils sont actifs, jouant de la grue et de la lance à haute pression.


Quant à nous, nous patientons, attendant une météo favorable : balades, lectures...


vendredi 24 mai 2019

Le téléphone manque de jus


Enfin, on souhaite que ce soit la batterie qui soit la cause de la maladie de notre téléphone. Il faut dire qu'un portable, sur notre bateau, c'est devenu un instrument central.
Ça fait longtemps que chacun a compris que le téléphone portable n'est plus utilisé pour téléphoner que de temps en temps, alors qu'on l'a plus souvent sous les yeux pour d'autres tâches.
Laissons de côté les réseaux sociaux. Sur un bateau comme le notre, on peut lister les usages maritimes de l'outil :
- d'abord la météo, avec quelques applications dédiées : Météo France, Météo Consult, Sailgrib, Windy... Et parfois, on les utilise toutes.
- et puis la navigation avec le GPS et l'abonnement à Navionics qui nous fournit les cartes marines de nos escapades.
- OpenCPN est aussi un logiciel de navigation, libre et gratuit dans la version que nous exploitons. Mais nous manquons de cartes pour en tirer parti. Il devrait plutôt nous servir cette année à mieux voir les autres bateaux. J'explique ci-dessous.
De nombreux bateaux communiquent en permanence les informations de leur navigation. Connaitre leur cap, leur vitesse et leur position, et pouvoir placer tout ça sur une carte, ça peut éviter de nous faire des sueurs froides à nous demander, la nuit, pour ce pêcheur qui tourne sans cesse, ce cargo au ralenti, ce bateau de croisière illuminé, s'ils vont représenter une gêne dans notre navigation. Ce n'est pas toujours facile à déterminer. OpenCPN et Ships devraient nous aider. On appelle ce système l'AIS.
- Navily permet de connaître l'opinion des plaisanciers qui nous ont précédé dans un mouillage ou un port. On en est déjà au réseau social. On ne l'utilise pas souvent.

Après, il reste tous les usages courants d'un portable, la photo, les recherches sur le net, et puis les courriers, la traduction en ligne... Sans oublier quand il nous sert de modem pour l'ordinateur de bord, surtout utilisé pour son clavier qui facilite l'écriture. Les deux articles devront attendre un peu pour être mis en ligne !

Et il est en panne, le bougre. On devrait recevoir une nouvelle batterie demain. Pourvu qu'elle solutionne le problème.

...

Eh bien non. Pas entièrement. Il ne s'éteint plus aussi souvent. Mais il ne prend plus les données, internet... Il se comporte comme un bête téléphone qui ne sert qu'à... téléphoner ! N'importe quoi ! Tu es un smartphone. Tu es un smartphone. Tu es ce qui se fait de mieux. On t'a nourri d'un Android à peu près pur, choyé, entretenu. Tu ne vas pas faire un caprice ?

Il faudra ruser, faire des migrations de cartes SIM pour parvenir à décrocher un peu d'internet avec un vieux téléphone qui ne servait plus qu'à faire office d'antenne GPS pour l'ordinateur de bord. Le voici promu smartphone en chef. C'est bien fait pour l'autre, le capricieux, qui a dû nous prendre une mauvaise grippe, un virus, ou un AVC.

Villefranche sur Mer


Dommage que le mouillage soit rouleur. Nous devrions rester ici deux jours pour laisser passer un vent d'Est promis par la météo. Ce n'est pas un vent fort, non, mais il est dans le nez - et nous n'aimons pas le vent dans le nez pour continuer vers l'Italie. Le vent de face, c'est synonyme d'une utilisation ininterrompue du moteur. Et ce moteur, il est un peu ancien et bien petit pour notre bateau, deux fois trop petit si on se réfère aux standards actuels. C'est un moteur de scooter dans une voiture. Ca n'avance pas.

Cela dit, notre bateau est un voilier. Mais un voilier avance mal contre le vent. Il faut ruser, lutter, passer d'un côté, de l'autre pour gagner un peu de terrain. En langage de voileux, on appelle ça tirer des bords. En ce qui nous concerne, nous n'aimons pas tirer des bords. C'est inconfortable, lent, long. C'est super en dériveur sportif. C'est gonflant sur notre monture.

Alors, nous prévoyons de rester deux jours à Villefranche. La rade est immense, la vieille ville a des airs d'italienne, les environs égrainent les villas au milieu des pins. Et puis on a trouvé un réparateur de téléphone portable à Beaulieu sur Mer, toute proche (voir l'article suivant).

mardi 21 mai 2019

Cannes, off le festival


Des mondes peuvent se croiser sans échange. Nous aurions pu nous interroger sur l'opportunité de poser notre ancre aux îles des Lérins, à peine au large de Cannes. Et oui, c'est la période du festival. Il y a sans doute des vedettes répandues partout aux alentours du tapis rouge. Nous n'en saurons rien. Nous ne les verrons pas.


A l'arrivée sur les îles, la pluie (encore !) ne nous empêche pas de distinguer les autres, de vedettes, celles qui sont au mouillage, répandues elles aussi devant le port de la ville. Les Lérins, c'est juste à côté et c'est sans doute trop loin. Nous y verrons un ou deux yachts, quelques belles embarcations dont les plus petites utiliseront le mini port de Saint-Honorat pour une heure ou deux. 


Pour nous, cette île est un jardin précieux offert à la promenade. On y a gardé les chapelles, les moines, les vignes, les allées ombragées. On s'y sent volontiers accueilli avec quelques attentions : un lieu d'accostage, un point d'eau, des toilettes un peu sales, des plages, une boutique de souvenirs. Il reste à voir le monastère, le fort et un restaurant, deux fours à boulets du temps où la position de ces îles justifiait le maintien d'une artillerie. Je n'y ai jamais rencontré d'autre uniforme que celui des religieux.


samedi 18 mai 2019

Hélicos

On oublie vite... Deux ans suffisent mais le souvenir revient quand on voit quelques hélicoptères dans le ciel de Saint-Tropez. Ben oui, c'est aussi un moyen de déplacement individuel. Après tout, il existe aussi des voitures avec chauffeur.


Nous voici au pays des nantis après une étape houleuse, remuante, depuis Port Cros. Nous n'avons pas croisé grand monde en route. Il y a un voilier au mouillage dans notre anse des Canoubiers, ainsi qu'un gros yacht stationné là, avec son équipage dessus. J'imagine que le patron n'est pas là, n'a rien à faire ici, ne souhaite pas payer une place au port, ou il n'y en a plus car c'est plein.


Saint-Tropez est couru. Le port est encombré, Sénéquier est bondé, c'est samedi après-midi et il y a du monde dans les rues, aux terrasses, peut-être un peu moins dans les magasins mais les tarifs pratiqués ici permettent d'assurer les bénéfices en limitant le nombre de ventes. Les magasins sont donc ouverts comme les boutiques d'artistes, ceux qui officient à Courchevel et à Saint-Trop, selon la saison.


On croise des élégant.e.s et des badauds sans que la classification soir exclusive. J'ai eu l'impression d'un but de promenade du samedi, parfois en famille. Et puis il y a les locaux, ceux qui font partie du centre et ceux qui sont de la périphérie et zonent en groupes sur la côte, sur les pontons, se baignent sans crainte de l'eau froide. Sûr que leurs nanas les admirent.


J'ai acheté du pain, j'ai évité les fruits. J'aurais bien aimé pourtant...


De retour au bateau, tout est calme et c'est bien.

Il pleut sur Port-Cros


Nous sommes pile sous la perturbation orageuse. Le vent souffle d'Est et la pluie tombe depuis une heure. C'est sans doute un bon moment pour la végétation locale. Pour nous, eh bien, il faut patienter.
Attendre, nous n'avons pas fait ça toute la journée. Les sentiers de l'île nous attendaient depuis quelques années. Il fallait bien qu'on les retrouve, le vallon de la Solitude, le puits des Fées, les Crêtes, le mont Vinaigre, la plage du Sud, la route des Forts, le barrage, le village... La toponymie semble récente, peut-être arrivée en même temps que le Parc National ?


Lui, il propose un bureau au port avec un peu de documentation pour les visiteurs qui débarquent des navettes. Encore des noms : Amour des Iles XVI. Pas mal, non ? On a vu des plongeurs aussi, venus du continent et prêts pour les eaux protégées de la Gabinière ou Bagaud. C'est pour frimer, encore deux noms : le premier est un rocher isolé, le second est une île en face de Port Cros. Les deux sont interdits aux marcheurs mais pas aux plongeurs qui sont à la noce sous l'eau et peuvent manger au restaurant à midi.


Il y a au moins quatre restaurants sur le port. Des cartes et des prix différents, mais rien de bon marché. Nous sommes dans un lieu où la baguette est vendue 1,80 € à la petite épicerie qu'il faut dénicher après quelques marches. On a droit au sourire et il est possible de réserver.


A part celle du ciel, l'eau est un petit problème. Difficile d'obtenir facilement de quoi remplir un bidon. Comme nous sommes en général au mouillage, nous tentons de trouver de l'eau par petites quantités chaque fois que c'est possible.


Traversée

Euh... Une traversée de 6 milles pour une étape de 10 milles au total. C'est court. C'est bon aussi avec un petit vent de travers qui nous fait avancer gentiment, pas très vite mais à la voile pure, tenus en ligne par le pilote automatique, sur une mer presque plate. Facile, tranquille. Et nous sommes à peu près seuls dans cette direction, vers l'anse de Port Man, sur l'île de Port Cros.


Nous y arriverons pour midi. Et nous serons une quinzaine de bateaux à partager cette idée, à défaut du repas lui même. Beaucoup de locations. Peut-être sont-ils à la fin de leur séjour ? Encore une nuit et retour à la maison.


Dans l'après-midi, la plus grande partie repartira. Nous resterons à trois voiliers éparpillés dans la calanque. Oui, j'interchange facilement "calanque" et "anse" ; après tout, nous sommes en Méditerranée, non ? 


Comme souvent à Port-Man, le vent passe en rafales sur le plan d'eau dont les fonds très profonds retiennent très moyennement les ancres. On veille. De toutes manières, une renverse à l'est est prévue pour demain matin, assez tôt. Et Port-Man est une souricière par vent d'est. Nous irons au port de l'île pour laisser passer ce nouvel épisode de mauvais temps.


mercredi 15 mai 2019

Mouillage à La Courtade (Porquerolles)


Le vent de l'après-midi est tombé. Tout est maintenant très calme. A l'ouest, le soleil colore les nuages de rouge et dessine des ombres chinoises avec les reliefs. La mer ondule à peine, elle fragmente ses réflexions, un peu de rose, l'instant d'après du noir.


La saison de navigation commence. Ce soir, nous avons ici un rassemblement de bateaux déjà important même s'il est sans aucune mesure avec la foule de l'été. Dans la nuit qui commence, les feux de mouillage parsèment les alentours, on distingue quelques conversations lointaines. La météo a prévu du vent pour demain, du vent d'est. Ce petit monde s'est mis à l'abri ici.


A cette heure, les goélands entreprenants sont rentrés chez eux, leur journée terminée. Ils ont remporté leurs cris, n'ont laissé que quelques fientes qu'il va falloir nettoyer dans l'humidité du matin.
A peine plus tard, on n'entend plus de conversations. La température est descendue et chacun est mieux à l'intérieur. Dodo.

Cinq heures du matin : changement d'ambiance. Le vent d'est rentre en force. Le bateau bouge dans les vagues courtes, part en abattée dans le vent, retenu par sa chaîne. On pense qu'il va falloir tenir jusqu'à midi au moins, jusqu'à ce que ce soit plus calme.
Tout est gris. Une couverture basse a remplacé les jolis nuages roses,, la mer agitée ne fait plus de reflets. Il fait jour, frais, humide, venteux. Un temps d'est en Méditerranée.
Dix heures : les nuages se fragmentent, un soleil bienvenu éclaire le paysage sans réchauffer l'atmosphère. Il fait 13 degrés dehors. La force du vent semble baisser.
Midi : le vent se calme, il fait beau. Il reste un petit souffle d'est qui suscite les premiers départs des bateaux qui se dirigent vers l'ouest.
A quinze heures, le vent sera passé à l'ouest. Il ne reste plus trace de cet épisode venteux. Les cours de l'école de voile voisine reprennent. Il ne s'est rien passé. Nous partons faire un tour à terre où il fait plus chaud. La fraîcheur vient de la mer.

mardi 14 mai 2019

Moteur !


Ce n'est pas du cinéma ! C'est simplement le moteur de l'annexe, ce petit machin gonflable qui nous amène à terre. Depuis le départ, nous avons des difficultés avec Petit Monsieur Yamaha, Malta de son petit nom. Peut-être est-il vexé car je l'ai abreuvé avec une essence trop pauvre en octane et trop riche en huile. En tout cas, il démarre volontiers mais cesse tout service très vite si on ne le gave pas au starter. A cette condition, il accepte de faire tourner l'hélice à faible allure. 


Nous avons d'abord nettoyé le carburateur, enfin découvert les gicleurs - bouchés, remonté sans succès, démonté, changé de carburant, re-nettoyé les gicleurs, constaté le mauvais état du joint principal, refait ce joint, remonté, changé la bougie, constaté aussi l'absence de filtre à essence, essayé. C'est un peu mieux. Il a fallu trois démontages en trois jours dont le dernier a duré deux heures pour avoir l'impression d'avoir enfin amélioré le fonctionnement de ce qui n'est pas une option pour nous. Nous sommes souvent au mouillage, en dehors des ports, et cette annexe représente le véhicule à tout faire qui nous permet de nous balader à terre, de transporter les courses, l'eau...

lundi 13 mai 2019

Porquerolles


Eh bien on y est !
On y est : en "vacances", parce que les bricolages intensifs sont a priori terminés,
On y est : à Porquerolles après avoir subi un coup de vent et du remue-bato à La Capte
On y est : en balade dans un coin choisi avec une météo enfin clémente



 Donc, on a laissé La Capte, pourtant accueillante mais trop exposée aux éléments pour l'île de Porquerolles et son premier mouillage, à côté du port. Le trajet, très court, a été un peu long puisque notre petit moteur a dû lutter contre le vent et la mer pour nous mener à moins de 3 nœuds jusqu'à notre abri.


Ce n'est pas beaucoup, 3 nœuds, mais il faut s'y faire : le moteur n'est pas notre point fort.


Et là, bien à l'abri, on a pu se balader à pied dans cette île bien belle. Ca n'est pas tellement le village qui  peut nous attirer entre les boutiques à touristes et les restaurants, ce gros bourg n'a plus grand chose à proposer d'intéressant. Même ses glaces "à l'italienne" font dans la caricature : quatre boutiques, la même entreprise pour les quatre qui te vendent toutes ta boule à 3 euros.


Alors, il y a le reste. Superbe. Bien sûr, il faut un peu esquiver les vélos, omniprésents dispersés sur un peu tous les chemins carrossables. Les locations font des affaires rythmées par les arrivées des navettes. Il reste des chemins plus discrets, des sentiers, même, de bien balades à faire entre vignes et eucalyptus, sous les pins, au milieu du maquis, dans les odeurs fortes de ce printemps. C'est très chouette de profiter de l'île, de monter vers les points de vue sur la côte, la mer, les fermes viticoles, les bâtiments officiels, anciens forts, sémaphore un peu passé, phare...


samedi 11 mai 2019

Première journée en mer


Eh bien ça y est, c'est reparti pour une balade, cette fois en bateau. Une balade dont on ne sait pas si elle sera longue, où elle nous mènera exactement. En gros, nous partons de Martigues et nous dirigeons vers l'est. C'est déjà une bonne indication pour la suite.


On peut imaginer la côte jusqu'en Italie et les coins du golfe de Gênes que nous ne connaissons pas encore. On peut penser à la Corse que nous connaissons mais apprécions toujours. Il y a aussi la Sardaigne pour laquelle nous nous demandons si une visite en bateau nous plairait davantage qu'une balade sur les routes, d'autant que nous en connaissons déjà le nord-est jusqu'à Arbatax. Enfin, Elbe et Capraia concluent ces possibilités de balades attirantes et assez proches pour cette année. Le choix se fera plus tard, peut-être aussi en fonction de la météo.


Après une petite quinzaine de menuiserie, plomberie, peinture, quelques soirées amicales et un peu de fatigue, le bateau est à l'eau, il flotte, et tout fonctionne. Nous partons donc, tôt le matin pour une journée entière de navigation : moitié moteur et houle de travers le matin, moitié voiles et vent de travers l'après midi, et une arrivée assez ventée à La Capte vers 20 heures. C'est un coin dans la rade d'Hyères que nous aimons bien, et puis nous devrions être à l'abri du mistral qui doit souffler samedi.