... ou considéré comme tel aux temps de la colonisation.
ou alors il fallait éviter la politique, le syndicalisme, le patriotisme, le banditisme et toutes ces sortes de choses en -isme qui vous envoyaient en Guyane sans le vouloir vraiment. Pour la carte, c'est ici.
Ca commençait pas bien... Ca continuait pas mieux. On avait utilisé les tirailleurs sénégalais comme gardiens. Une visite ici.
Les vestiges sont envahis par la végétation. Ici, les prisons. Les portes des cellules-placards avaient la prévenance de s'ouvrir vers l'extérieur, ce qui permettait d'obtenir la longueur pour se coucher... peut-être.
Le Petit Futé en parle ici.
Encore quelque temps et la végétation aura englouti le peu qui subsiste.
Mais le chemin pour y aller est bien entretenu. Nous y rencontrons une équipe qui remet en place les caillebotis en bois sur lesquels on marche pour éviter de s'embourber. Même au plein cœur de la saison sèche, on patauge dans certains passages.
Au bout, la crique (la rivière) et un ponton. De l'autre côté, le carbet des ouvriers qui doivent coucher ici le temps des travaux.
L'eau est chargée. On ne distingue pas le fond. Un panneau avertit du danger des raies : ne surtout pas marcher dessus pendant la baignade. A priori, il faut remuer l'eau, battre des mains ou des pieds, enfin les déranger pour les chasser le temps de la baignade.
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