dimanche 17 octobre 2021

Un petit tour en ville, côté vitrine(s)

 D'abord une carte de la Guyane. J'ai pris celle du couvre-feu, c'est représentatif, je crois, à la fois des superficies et des populations : 


Et pour ce qui est du tour en ville, eh bien c'est assez rapide. Pas désagréable, c'est simplement que j'ai un peu de peine à qualifier ce que j'ai ressenti pendant notre tour. Alors, je mets quelques photos. Ici, depuis le fort du bout de l'île de Cayenne. Une île parce que logée dans une pointe entre deux cours d'eau.
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C'est chouette comme place. Les palmiers, les bâtiments officiels, l'herbe bien tondue, tout est propre et aéré et le lieu se nomme Place des Palmistes. Un petit cinéma, un complexe dédié super productions est en "banlieue".


Les rues commerçantes du centre ville : c'est bien calme, encore un effet du confinement ? Beaucoup de boutiques dont les Chinois, très bien achalandés.


Boutiques ouvertes, musée fermé.


Le musée : il a fermé pour rénovation. Il est rouvert depuis juillet, mais pas au moment de notre balade.


Les maisons sont quand même superbes, non ? Il faut dire que nous sommes dans le beau quartier du centre ville.


Prix Nobel de littérature 1921 : Cayenne célèbre un enfant du pays (ou presque). En 2021, cent ans après, c'est le tanzanien Abdulrazak Gurnah qui est distingué.


Presque l'impression d'une fôte ! Extractions me plait plus mieux.


L'ambiance est détendue, les gens se baladent, font leurs courses. Tout le monde se côtoie paisiblement. La voirie est un peu fatiguée, ce n'est pas toujours très propre. Les maisons créoles sont mises en valeur. Il semble qu'une politique active menée il y a quelques années ait permis à des propriétaires de rénover dans de bonnes conditions.


Il existe d'autres Cayenne. Les guides touristiques évoquent le quartier de la Crique, vers le canal. Nous y sommes passés. L'environnement est totalement différent de celui évoqué par les photos du dessus; Ca ruine davantage, les rues sont moins lisses, les trottoirs plus bancals, les habitants vivent davantage à l'extérieur, c'est du moins l'impression que j'ai eue - peut-être avec davantage de convivialité ? 

Une peu plus loin, un bidonville, tout proche de la piscine (superbe la piscine, elle est aux dimensions olympiques, refaite depuis peu). Mais enfin, je me perds encore un peu, circulant toujours guidé par Paul Henri, alors les distances entre les quartiers me dépassent encore parfois.




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