lundi 4 septembre 2023

Prague

Nous avons pris hier soir un abonnement de 10 jours pour les autoroutes tchèques, ce qui nous permet de rejoindre assez rapidement la capitale.
Remarque 1 : il nous est difficile de reconnaître les autoroutes payantes des autres et nous ne sommes pas vraiment certains de ne pas avoir circulé sans passe sur des voies à péage.
Remarque 2 : ici, on paie une fois pour une période (10 jours, un mois, un an). Le tarif est très abordable.
Pragues, j'en gardais un très bon souvenir mais c'est il y a 25 ans, quand j'y ai passé quelques jours de travail en hiver et je ne sortais que le soir ! Autant dire que les conditions étaient différentes.
Je ne m'y suis pas retrouvé. Prague la touristique est devenue banale, saturée, exploitée. On y entend parler des langues d'un peu partout, on ne se bouscule pas mais c'est seulement parce qu'on est entre estivants de bonne compagnie, parce que la place pour chacune est comptée dans cette ville pourtant aérée, les praguois nous prennent volontiers pour des bêtes à tondre. Enfin, on est trop  nombreux. 
Mais Prague est jolie et il fait bon s'y promener. C'est la taille des vieux quartiers qui est la plus marquante après avoir promené nos sandales  dans d'autres villes tchèques au style pourtant proche. Tout est plus grand ici, plus étendu, plus complexe, plus cosmopolite.
Prague est tout de suite plus tranquille quand on s'efforce de sortir des sentiers battus pour trouver une ville endormie le dimanche.
Les château, c'est ici une ville dans la ville. La rue d'Or, ce petit endroit aux allures de maisons de poupées est désormais exploité de manière efficace avec tourniquet à l'entrée, billet obligatoire et sens imposé de la visite.
Prague le soir n'est pas débarrassée de ses troupeaux de touristes menés par des guides polyglottes.
A quoi reconnaît-on les locaux ? Ils vont au restaurant assez tôt pour se rendre ensuite au spectacle.
Passer devant l'opéra nous a fait envie : la Traviata débutait à 19 heures. Il y avait aussi un concert à l'église près du pont Charles. Dommage, nous l'avons vu trop tard.
De retour la nuit sur les quais où le fourgon est garé, nous avons droit à une drôle de scène avec deux dames qui nourrissent les cygnes avec des déchets des restaurants. C'est ici un vrai troupeau sur l'eau qui se presse pour profiter de la manne.

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