Sur la carte, la presqu'île de Sirmione nous attirait bien, suffisamment pour faire trois quarts d'heure de route en revenant sur nos pas. Finalement, ça ne les valait pas, ces trois quarts d'heure malgré les commentaires des guides lus avant la visite et la forteresse avec son port intérieur.
Et puis j'ai mal au dos, suite d'un entraînement un peu dur. Alors Savone, on va l'éviter.
D'autant qu'il est assez complexe de se déplacer dans les villes. Il peut y avoir trois sortes de restrictions qui s'appliquent - ou non - selon les circonstances comme des alertes à la pollution, selon la saison avec des horaires restreignant l'entrée et valable pour la saison hivernale qui commence le premier octobre, ou dans le périmètre de zones à faible émission. Il y a de quoi s'y perdre un peu.
Nous partons pour Vicenza pour une balade dans la ville. Les palais du seizième siècle dans le centre historique rivalisent de facades conçues par le génie de l'architecture local : Palladio.
Le style est inspiré par la Grèce et décoré de baroque, et le mélange est parfois hardi. Ce n'est pas toujours facile de se rendre compte de l'aspect des façades depuis des rues étroites sans recul.
Dernière étape de ce lundi à la villa Contarini, sur le canal de la Brenta. Cet immense palais égrène ses pièces en enfilade sur plusieurs étages. Là encore, c'est le seizième, avec un propriétaire huit fois doge de Venise, le besoin de paraître, d'éblouir les invités alors les pièces sont décorées de peintures murales très diverses mais toutes assez chargées, accompagnés de stucs et de mosaïques.
Une bibliothèque splendide, un auditorium sur deux étages dont le plafond est adapté, la vie sur les extérieurs par de grandes ouvertures qui donnent d'un côté sur l'espace des jardins dont il ne reste qu'un grand gazon.
De l'autre côté , une grande place en demi cercle est bordée par les greniers pour les récoltes du domaine qu'on devine immense.
A moins que j'aie mal compris et qu'il y ait là du commerce ? La guide était accueillante mais l'italien reste dur à comprendre.
Et la Brenta ? Elle est juste devant, pas très large et canalisée. Il s'agissait d'apprivoiser ce cours d'eau trop susceptible, coupable de crues ou de favoriser les épidémies, alors on en a fait un ornement et on a ménagé un bassin dans lequel on pouvait recréer des joutes où gagnait... celui qui le devait selon la politique du moment - si on a bien compris.
La nuit tombe tôt et il est temps de trouver notre abri pour la nuit : un parking dans la nature à côté d'une usine dont le ronflement permanent va sans doute nous accompagner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire