mercredi 21 août 2019

Photos


Comme d'habitude, le retour à la maison permet de se faire une idée plus précise des photos rapportées, à retrouver ici : https://dvisuels.piwigo.com/


Une galerie de photos en noir et blanc est visible en suivant le lien :
https://dvisuels.piwigo.com/index?/category/17-gris_d_irlande

Une galerie de photos en couleurs est également disponible en suivant le lien :
Je pensais rapporter plutôt du noir et blanc et je me trompais. Bon, les images sont en accès libre. Et puis, si elles plaisent, elles sont également téléchargeables pour des tirages de plusieurs formats jusqu'au A4. Un petit souci : les papiers photos absorbent un peu de lumière : les images seront un peu plus sombres qu'à l'écran.

Nous les éclaircissons un peu et les faisons tirer en ligne sur du papier brillant, puis nous les fixons soigneusement avec une colle en bombe sur une plaque de contreplaqué découpée en 20 x 30 cm dans un magasin de bricolage soigneux. Avec une attache au dos, ça fait un "cadre" abordable.

vendredi 16 août 2019

Pays de Galles par ci, Pays de Galles par là, la côte


Une région au passé industriel marqué. Ces bourgs un peu gris, des toits d'ardoise...


Des châteaux, des monuments un peu partout, pas toujours d'une authenticité moyenâgeuse puisqu'il est possible de refaire à neuf au XIX°, même sans Violet Leduc.


Et du tourisme actuel, concentré, populeux.


Avec toutes sortes d'attractions.


Sur ce pier (voir Brighton), une fête foraine permanente, au bout, les jeux : pachinko,  machines à pièces...


 C'est la fin de notre balade et le retour en France par Calais. La température monte, la pluie diminue, la circulation empire, les routes sont limitées à 80 km/h et on se demanderait presque pourquoi les faire si droites dans ces conditions, avec tous ces véhicules si puissants dessus ? L'idée est-elle déjà de nous adapter à la circulation des véhicules autonomes ?

mercredi 14 août 2019

Mine, pluie, désordre chronologique



Dans la mine, il n'y fait pas très chaud. Une surprise parce que je croyais qu'à 90 mètres de profondeur, il faisait chaud. Non, pas là, pas à Big Pit, à Blaenavon, au sud du Pays de Galles.


Déjà qu'on a un peu l'air ridicules avec notre équipement : casque, lampe, ceinture, masque à gaz de secours. Rien que ça ! Il n'y a pas d'éclairage dans les galeries. Le groupe d'une quinzaine de personnes produit suffisamment de lumière et de bruit pour habiter le lieu.


Et notre guide n'y est pas pour rien, jovial, tonique, disert, anglophone au débit un peu trop rapide pour nous, avec quelques mots de français glanés par l'expérience.


C'est un ancien mineur, avant la fermeture du site. Il y a ici une bonne humeur et une fierté qui se remarquent rapidement chez "ceux qui vont en bas", habillés de leur combinaison orange.


Quant à nous, nous avons passé à l'habillage pour notre petit matériel mais en même temps au délestage : il a fallu abandonner en haut le matériel électronique, les sacs, tout ce qui était encombrant ou susceptible de faire des étincelles, d'après les règles de sécurité suivies ici.


Je ne sais si ces précautions étaient justifiées ou folkloriques, au vu du courant d'air qui aérait le fond. Il n'y aura donc pas de photos d'en bas mais seulement de la partie muséale en surface.


Pas d'images des galeries, des stalles pour les chevaux, du matériel électrique, des fronts de taille reconstitués, de l'ascenseur.


Pas d'enregistrement des explications du travail au fond, celui des mineurs et celui des enfants, et puis les autres, électriciens, réparateurs...


Les images, je les prendrai en haut, où sont détaillées certaines évolutions ou des éléments de la vie collective.


Ah, j'oubliais : il a plu toute la journée. C'était le bon moment pour se mettre à l'abri.


Hier, nous avons eu beau temps, au moins l'après-midi pour un bain de foule très estival.


... et puis une visite curieuse au village qui s'est choisi un nom de 58 lettres, en gaélique.. Si, si, voir par exemple le fronton de la gare.


... avec quelques histoires de châteaux. Ici, c'est une reconstruction de la fin du XIX° et du début du XX°, juste à temps pour (re)lancer la coutume de l'intronisation du Prince de Galles.


Le pub était moyen, pour les touristes... Mauvais choix.



lundi 12 août 2019

Vrac post irlandais

Il paraît que mes photos de Belfast étaient en vrac. Alors, là, je vais faire à peu près dans l'ordre chronologique pour ces deux derniers jours. Le désordre sera seulement dans mes idées, comme d'habitude.

C'est peut-être pire depuis que nous avons quitté l'Irlande. Je me perds sur la carte du Royaume Uni entre l'Ecosse, l'Angleterre et le Pays de Galles. Nous  sommes à plus de 800 kilomètres de Douvres et je pense que nous ne rentrerons pas par la route la plus courte.


Allez, quelques détours pour visiter un ou deux ports du sud de l'Ecosse. Nous avons bien aimé celui-ci. Après avoir dédaigné les légendes portant sur l'installation du christianisme, la grotte de l'ermite et sa première église, nous avons tout simplement fait un tour dans le bourg.


C'est inouï comme il fait un temps d'Irlande dans cette Ecosse. Les prés ont d'ailleurs tendance à se transformer en marécages.


Dans l'église (pas la première du VI° siècle, mais celle qui fonctionne encore. Il y a un office le dimanche à 11 heures, précédé d'un thé et café. Nous n'y sommes pas allés pour manger mais pour les souvenirs du bourg évoqués par un petit musée bien sympa.


Un poil d'humour avec ces bottes de scaphandrier Mais il faut agrandir l'image pour déchiffrer l'étiquette (et exploiter un traducteur en ligne pour les non anglophones ;-)


Allez, encore un petit port. Celui-ci était important même s'il était niché sur l'affluent d'une rivière. Les gros bateaux remontaient ici, tirés par des chevaux, avant de se vautrer contre le quai, dans la vase. Ca marchait bien, l'endroit prospérait. Il semblerait que la situation soit toujours bonne avec tout ce qu'il faut pour vivre bien. L'entreprise de transport est restée sur la commune mais elle a déménagé du côté de la grande route. Et le petit jouet, là, sur la photo ?


Eh bien, il n'est pas si petit que ça. Ce sont les autres qui sont bien gros. Il y a un côté un peu zone dans le grand chantier naval det les quais boueux. Le grand voilier est habité.


Encore une image à décrypter pour le nom du port où nous avons perdu un moment du dimanche après-midi. Presque personne dans les rues, les magasins fermés, le temps bas ; il faut faire un effort pour imaginer l'été.



Nous sommes le 11 août. C'est trop tard pour commander les uniformes scolaires. La rentrée est le 23, très bientôt.


Dumfries : nous pensions y passer rapidement, nous y sommes restés longtemps.  Pas vraiment pour admirer la montée des eaux. Il paraît que les quais et les rues basses peuvent être inondées en hiver. Pour rappel et malgré les apparences, nous ne sommes pas en hiver.


Ce canard s'entête dans un gros effort de palmage contre le courant. Il lui faudra un moment pour se tirer d'affaire. Bravo, mon gars !


Un bon côté du Royaume Uni réside dans ces musées souvent mieux fichus à l'intérieur que l'image qu'on en a de l'extérieur. Ici, une ancienne maison délabrée a été retapée. Il n'était pas question de la louer à nouveau avec ses pièces exigües. On en a fait un musée. J'ai bien aimé l'installation dans le cheminée. Une installation que nous retrouverons à plusieurs endroits.


Ce musée est rempli d'objets donnés par des particuliers. Le fils d'un dentiste a légué le matériel de son père.


Plus loin, un autre musée dans un ancien moulin transformé en observatoire. Nous avons été attirés par la camera obscura installée au sommet : une ouverture dans le toit, un miroir orientable sur 360 degrés à l'aide de cordes, et une table ronde peinte en blanc, réglable en hauteur à l'aide d'un système coulissant et de contre-poids.


L'image se forme sur la table ronde et blanche. Nous avons bénéficié de la visite rien que pour nous, avec un speech long, détaillé, auquel on a presque tout compris.


Pas mal l'image de la ville. Big brother is not so Young qu'on peut le croire. Idéal pour surveiller les environs, la rivière, les nuages, le tout avec un grande netteté.


Le musée présente des facsimilés des documents originaux de l'architecte, le premier télescope qu'on faisait rouler sur un perron circulaire, et tant d'autres choses, comme toujours, y compris des documents sur la mission Apollo de 1969 car c'est un astronome du pays qui a commencé à cartographier la lune. Eh oui, Pas bête, il savait bien que ça servirait un jour.


Mais la vraie vedette locale, c'est le paysan poète John Burns. Il a droit à un musée, une maison, des rappels un peu partout, des librairies avec ses œuvres, poèmes et chansons. Il est le chantre de l'Ecosse.


Et c'est chez lui, à quelques années d'écart, que je peux photographier à nouveau l'aménagement d'une cheminée, en meilleur état. Quand ça plait, on ne compte pas !


C'est pas tout ça, mais on a de la route. Au revoir l'Ecosse, direction le lac de Windermere qu'on atteint en passant par des paysages superbes (encore) où les montagnes couvertes d'herbe encadrent étroitement des vallées encaissées où l'eau et les pâturages sont partout. Les lacs sont nombreux, assez grands pour de la navigation, très fréquentés.


Après une route sous les averses, il fait soleil, ce qui accentue le contraste avec les paysages précédents. Ici, c'est la côte d'Azur au mois d'août ! 


Des bus, des parkings pleins, des campings, des hôtels, des restaurants, du monde partout ; des boutiques pour les bateaux, des vedettes de promenade, des voiliers qu'on penserait en mer...


Je ne sais pas comment "elle" a fait pour ne pas craquer. Peut-être parce que les fudges l'attiraient ?


dimanche 11 août 2019

Belfast


Une vraie ville, mais facile, même avec notre fourgon. Nous avons trouvé une place près de l'université. C'était samedi, ce qui explique peut-être cette facilité.



Il y a plein de monde à Belfast, un samedi matin. Et nous ne savons pas vraiment pas où commencer. Est-ce la faute à cette lumière diffuse, sans ombre, sans relief ? La première impression ne nous a pas fait grande impression.



La mairie, ouverte, comme souvent, abrite des expos sur la ville, son histoire dans une nation assez jeune. Bon, c'est déjà vu. Les détails, les héros locaux, on en a largement sauté, d'autant que des groupes nous talonnaient. C'est chiant les touristes !



Quelques souvenirs rappellent le passé des chantiers navals de la ville ; c'est ici que le Titanic a été construit. Fallait-il s'en venter ? Il n'a pas tenu face à la glace. C'était un peu court comme carrière, non ?



Les quais sont réhabilités. Belfast se pare de neuf. Les statues ont le beau rôle mais prennent la pluie. Nous aussi, sans rester immobiles. Parapluie ou course à l'abri ?



Un petit tour aux musées solutionne le souci pour un moment. Un long moment parce que l'Ulster Museum est un musée à l'anglaise, of course : ça commence tranquille et puis on finit par se laisser porter par les collections, passant d'un sujet à l'autre, sans se lasser. C'est bien foutu, avec des tiroirs à ouvrir, des jeux pour les enfants, une curiosité toujours relancée, un éclectisme assumé, plein de monde de tous horizons, des familles, et nous et nous...



Tu vas au pub boire une Guiness et regarder la pluie tomber. Pas de chance : tu arrives trop tôt, il n'y a personne, ta bière est bonne mais un peu triste.  Un peu chère aussi. On avait pris l'adresse sur le Routard dont les tuyaux ne sont pas tous bien étanches...



Tu vas au marché - pas mal et tu te paies un petit truc à manger rapidement sur un coin de table déniché par chance. C'est bon, sympa.



Tu profites des éclaircies pour passer du temps dans les rues. Il y a plein de pubs qui te plairaient davantage que celui de tout à l'heure. Tu montes au square, un centre commercial dont l'ascenseur t'emporte vers les cieux : ça s'arrête au cinquième étage et la vue n'est pas si bien que ce qu'on en dit (qui ? le Routard, dont les avis ne recoupent pas toujours les nôtres).



Tu files plus loin, vers l'histoire récente, les affrontements, les murs tagués qui séparaient les protestants des catholiques, les portes métalliques qu'on fermait, les tours organisés par les taxis, ou en bus pour les groupes.



Au passage, tu n'auras pas compris grand chose à une manifestation bien calme. Tu auras juste aperçu la contre manifestation avec autant de drapeaux anglais que de participants, à gauche, et les forces de l'ordre, bonhommes et implacables, aussi nombreuses que les manifestants. Leurs véhicules montrent une certaine habitude avec des grilles de protection partout, même entre les roues. Elles sont souvent vieilles, rouillées... Il n'y a plus d'argent ou il n'y a plus besoin de ce genre d'engins ?



Tu découvres un petit café nommé Pocket, à cause de ses dimensions réduites. Le café et le thé sont très bons, l'ambiance vraiment agréable. Tu vas finir par apprécier Belfast.